■ ÉQUIPE NATIONALE Gourcuff dévoile la liste des 24 joueurs pour Algérie-Malawi LIRE L’ARTICLE EN PAGE 23 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 30 septembre 2014 ÉDITION DU CENTRE N°7291 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com L’ENTREPRISE LOURDEMENT ENDETTÉE Sonelgaz en difficulté ■ Le niveau d’endettement du groupe Sonelgaz est en nette hausse, estime son PDG, Noureddine Bouterfa. Celui-ci est dû aux grands investissements consentis par l’entreprise publique qui accuse un énorme déficit. PHOTO : B. SOUHIL LIRE L’ARTICLE DE ZHOR HADJAM EN PAGE 7 ÉMIRATS ARABES UNIS FAMILLES DE DISPARUS «AIDEZ-NOUS À FAIRE NOTRE DEUIL» Pas de visa pour les Algériens de moins de 40 ans DES MILITANTS RÉAGISSENT ■ Les propos de Louisa Hanoune, accusant le MAK d’avoir un lien avec l’assassinat d’Hervé Gourdel en Kabylie, ont fait réagir des militants de la région, dont nous publions la déclaration intégrale. LIRE EN PAGE 2 RAMTANE LAMAMRA AU CANADA L’ALGÉRIE SOUTIENT LA COALITION CONTRE L’EI PHOTO : B. SOUHIL Les Algériens de moins de 40 ans sont interdits d’accès aux Emirats arabes unis. Ce pays a établi une shortlist des Etats nordafricains dont les citoyens jeunes n’auront pas de visa d’accès à son territoire. Annoncée début septembre, la mesure est déjà entrée en application. Elle concerne les Algériens, les Tunisiens et les Egyptiens. Madjid Makedhi (Suite page 3) LOUISA HANOUNE-MAK ● Neuf ans après l’adoption de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, les familles de disparus de la terrible tragédie demandent à «pouvoir faire leur deuil». LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 4 ■ L’intervention militaire internationale contre Daech était devenue «inévitable», a affirmé Ramtane Lamamra, ministre algérien des AE en visite au Canada. LIRE L’ARTICLE DE SAMIR BEN EN PAGE 3 El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 2 L’ACTUALITÉ MOHAMED NEBBOU À PROPOS DE LA CONFÉRENCE POUR LE «CONSENSUS NATIONAL» REPÈRE 40 ans de résistance et le reste de travers «Nous avons des contacts informels avec des partis et des personnalités» L ● Le FFS, qui a célébré hier le 51e anniversaire de sa création, ne désespère pas de rallier les partis politiques à l’idée d’organiser sa conférence pour «le consensus national». a direction du Front des forces socialistes (FFS) se contente, pour le moment, des contacts informels avec des partis et des personnalités nationales en vue d’organiser sa conférence pour le «consensus national». C’est ce qu’a affirmé le premier secrétaire du parti, Mohamed Nebbou, en marge de la cérémonie de célébration du 51e anniversaire du FFS, organisée hier à Alger. «J’ai des contacts informels avec des partis et des personnalités nationales. Je dévoilerai tout sur ces contacts lors de la prochaine réunion du conseil national, prévue pour le week-end suivant la fête de l’Aïd», affirme-t-il. Le FFS n’a pas encore arrêté la date pour l’organisation de son initiative en raison, selon ses responsables, «des nombreuses activités organisées par le parti durant l’été dernier». En vue de donner des chances de réussite à cette conférence, Mohamed Nebbou réitère, dans son allocution d’ouverture de cette cérémonie, son appel aux différents acteurs politiques pour apporter leur contribution : «Nous tendons la main à tous les partis et à toutes les personnalités nationales. Nous ne sommes contre personne et n’avons aucun préalable.» Pour le FFS, dit-il, le plus important est de déboucher sur un véritable changement : «Peu importe l’appellation qu’on donnera à ce changement, l’essentiel est de parvenir à un changement. Appelons-le transition ou autre. Nous sommes ouverts à toutes les propositions.» Selon lui, le parti «maintient le cap» et reste «serein» et «déterminé» à réaliser PHOTO : D. R. L Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou les résolutions de son dernier congrès. S’exprimant par la même occasion, Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du FFS, dénonce ceux qui, selon lui, «critiquent le parti et ses initiatives». «Le FFS a des propositions et une vision d’avenir. Prenons l’exemple du Printemps arabe de 2011. Beaucoup ont reproché au FFS de n’être pas sorti dans la rue. Le temps nous a donné raison (…). Nous, nous voulons un printemps algérien et maghrébin», lance-t-il, en citant les positions du président historique du FFS, Hocine Aït Ahmed : «Le FFS a été créé en 1963 parce que le consensus qui a existé en 1954 et lors du Congrès de la Soummam en 1956 a été brisé en 1962. Aujourd’hui, nous voulons reconstruire ce consensus avec tous les frères, y compris ceux qui sont dans le pouvoir.» CONDAMNATION DE L’ASSASSINAT D’HERVÉ GOURDEL Les deux responsables du FFS ont saisi cette occasion pour condamner l’exécution du touriste français Hervé Gourdel et dénoncer la stigmatisation de la Kabylie. «Je m’insurge contre l’image qu’une certaine presse donne de l’Algérie et de la Kabylie», indique Mohamed Nebbou. «Nous sommes une région de tolérance. Les exécutions et les mises en scène des terroristes auteurs de cet assassinat ne sont pas dans nos habitudes. Il faut que les autorités nous disent la vérité sur ce qui s’est passé», ajoute, de son côté, Ali Laskri. Ce dernier, citant la situation internationale, dénonce une tentative de déstabilisation de l’Algérie et de la Kabylie : «En 2001, on nous a créé les archs qui ont cassé notre organisation ancestrale qui est la Djamaa. Aujourd’hui, on nous parle de Daesh. Avant c’était le GSPC puis l’AQMI. Tout cela est étranger à notre culture.» Interrogé à la fin de la cérémonie sur la composante du nouveau secrétariat du parti qui tarde à être dévoilée, Mohamed Nebbou annonce que celle-ci sera connue lors de la réunion du conseil national qui devrait se tenir le 10 ou le 11 octobre prochain. Madjid Makedhi Par Saïd Rabia e Front des forces socialistes (FFS) a 51 ans. L’événement a été fêté hier au siège de la direction nationale, situé au 56 avenue Souidani Boudjema, à un jet de pierre du palais d’El Mouradia. Un demi-siècle dans l’âge d’un parti c’est énorme. Le FFS a eu en fait trois vies : celle de la clandestinité et de l’exil, l’âge d’or marqué par le retour de son leader Hocine Aït Ahmed en juin 1990, lorsque le FFS mobilisait par centaines de milliers de manifestants, et l’âge du déclin qui a vu plusieurs cadres s’exiler, la santé du président chanceler sous le poids des ans, et le discours du parti faire un virage à 180°. Le FFS se réclame toujours de l’opposition mais sans y être, nourrit presque une proximité avec le pouvoir mais sans franchir le pas de s’y associer. Après avoir pris part à la conférence nationale de l’opposition le 10 juin dernier à Zéralda sans y revenir, l’ancien parti de Hocine Aït Ahmed, aujourd’hui totalement en retrait de la vie politique, se propose de jouer le «go between» entre le régime en place et ceux qui s’y opposent ; un positionnement inédit dans les annales du vieux parti de l’opposition. Si des militants continuent à obéir à la discipline partisane en approuvant toutes les orientations et les décisions émanant de sa direction, d’autres très déçus par la nouvelle ligne ont préféré changer d’air : des militants ont choisi de rester en retrait, certains ont tenté une nouvelle aventure politique. Comme d’autres formations politiques, le FFS a connu aussi ses propres tourmentes organiques. Il faut dire que le charisme de l’historique qu’est Hocine Aït Ahmed a fortement déteint sur le fonctionnement interne de sa formation, son éloignement aussi. La décision de retrait prise par le président du parti lors du dernier congrès n’a pas pour autant arrangé les affaires du FFS. L’impression est qu’elle les a compliquées davantage. Pour des raisons que l’on ignore, les congressistes n’ont pas choisi un successeur au leader charismatique, c’est un présidium de cinq responsables, une vraie trouvaille en matière politique, qui a été mis en place. Le poste de premier secrétaire est quant à lui plus que jamais éjectable, puisqu’Ahmed Betatache, choisi par la présidence collégiale après le dernier congrès, n’y a pas passé plus d’une année pour être remplacé par Mohamed Nebbou, ancien secrétaire national chargé des fédérations. En somme, le Front des forces socialistes donne l’air d’un parti qui a perdu ses repères identitaires. Avec une direction kaléidoscopique et une ligne politique à califourchon entre l’opposition et le pouvoir qu’il met tant de doigté à mettre en cause, ou critiquer celui qui le symbolise, le chef de l’Etat en l’occurrence, le FFS risque de perdre son nord en établissant des passerelles avec un pouvoir rejeté, et ce qui lui reste de crédit en tournant le dos à l’opposition avec laquelle il est en bisbille. S. R. DÉCLARATION Halte à la stigmatisation de la Kabylie ! ’est dans un climat de consternation et de tristesse vécu par la Kabylie suite à l’horrible assassinat de Hervé Gourdel, que nous avons pris connaissance, avec stupéfaction et indignation, des propos tenus par Louisa Hanoune, présidente du Parti des travailleurs (PT) affirmant «l’éventualité d’une implication du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) dans l’enlèvement et l’assassinat du ressortissant français, commandités de l’étranger afin de placer la région sous protection internationale». Connaissant les liens qu’entretient Mme Hanoune avec le sérail algérien, nous considérons que c’est la Kabylie qui est visée à travers cette accusation. Il y a une volonté politique manifeste de lui faire porter la responsabilité de cet acte abject, alors que celui-ci est à l’évidence le résultat d’une politique algérienne menée depuis des décennies, faite de renoncement et de réconciliation avec l’idéologie islamiste. Personne n’ignore que la Kabylie a toujours été le bastion des idées de liberté, de laïcité et de résistance à C cette politique et que toutes les organisations politiques nées en terre kabyle se sont toutes inscrites dans une démarche de lutte politique démocratique et pacifique, le MAK compris. MME HANOUNE DEVRAIT PLUTÔT RÉPONDRE À NOS QUESTIONS : - Pourquoi disculper le terrorisme islamiste allant jusqu’à remettre en cause la revendication authentifiée du groupe affilié à Daech (Etat islamique au Levant) dans cet assassinat et désigner à l’opinion nationale et internationale la Kabylie et les Kabyles comme boucs émissaires ? - Pourquoi n’avoir pas réagi aux nombreux enlèvements suivis parfois de meurtre de Kabyles résidant dans une Kabylie livrée à l’insécurité ? Peut-être ne sont-ils que des «indigènes» kabyles qui ne peuvent susciter qu’indifférence de votre part ? - Pourquoi les décideurs, vos alliés, n’ont pas eu la réponse d’envergure qui convenait après la mort de nombreux militaires dans la même zone géographique, le 19 avril 2014 ? Pourquoi maintient-on des poches terroristes en Kabylie, créant ainsi un appel d’air à tous les terroristes algériens et d’ailleurs, alors que notre région s’est toujours distinguée par son refus de l’islamisme ? Que Mme Hanoune qui vient de confirmer, une fois de plus, son allégeance au régime, nous explique comment prétend-elle défendre l’unité nationale, soi-disant chère à ses yeux, avec cette annonce irresponsable et dangereuse qui stigmatise la Kabylie dans un contexte international explosif ? Que Mme Hanoune sache, ainsi que ses parrains, que cette manœuvre grotesque ne peut que conforter l’idée que la Kabylie est au centre de diverses manipulations sordides, telles que l’exploitation éhontée de la tragédie qui a coûté la vie au joueur de la JSK, Albert Ebossé, pour nous discréditer aux yeux de l’opinion internationale, tout en poursuivant la politique visant la destruction de la Kabylie et de ses valeurs. Qu’elle sache, ainsi que ses commanditaires, que nous Kabyles, autonomistes ou non, adhérents au MAK ou non, ne pouvons tolérer que la Kabylie soit ainsi déshonorée et instrumentalisée à des fins inavouées. Les manœuvres obscures qui sont orchestrées, aujourd’hui, contre notre région, nous commandent de faire preuve d’une extrême vigilance à l’effet de déjouer tout entraînement vers la violence. La Kabylie est et restera toujours une région qui portera les valeurs de démocratie, de tolérance, de paix et d’amitié entre tous les peuples. LES SIGNATAIRES Malika Baraka, Idir Ounoughene, Hamou Boumedine, Aziz Tari, Mouloud Lounaouci, Hacène Hireche, Ahmed Ait Bachir, Ahcène Idir, Faredj Mahiou, Noureddine Bellal, Mohand Larbi Tayeb, Azrou Loukad, Sofiane Adjlane, Sofiane Ikene, Mokrane Gacem, Gérard Lamari, Madjid Boumekla, Marie Aït Kadi, Ahcène Bozzetine, Nafaa Kireche, Amar Ayadi, Hocine Redjala, Lahlou Bachakh El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 3 L’ACTUALITÉ RAMTANE LAMAMRA EN VISITE AU CANADA ÉMIRATS ARABES UNIS «L’intervention militaire contre l’EI était inévitable» Pas de visa pour les Algériens de moins de 40 ans ● Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a toutefois exclu toute participation de l’Algérie à la coalition internationale contre l’Etat islamique. Montréal De notre correspondant ’intervention militaire internationale contre Daech ou ce qui est appelé l’Etat islamique était devenue «inévitable», a affirmé Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, en marge d’une rencontre à Ottawa avec des membres de la communauté algérienne établis au Canada. Le chef de la diplomatie algérienne a toutefois exclu toute participation de l’Algérie à la coalition internationale contre l’Etat islamique. «Notre doctrine de non-alignement ne nous autorise ni à recevoir des bases étrangères sur notre territoire ni à faire sortir L nos troupes dans des missions en dehors du territoire national», a-t-il expliqué. «L’Algérie est à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme. Nous avons joué un rôle-clé au niveau de l’Assemblée générale des Nations unies et au Conseil de sécurité pour l’élaboration des textes qui structurent la coopération internationale contre le terrorisme. La dernière pièce de l’édifice concerne l’interdiction du paiement de rançons. Donc, l’Algérie forte de son expérience, forte de ses convictions et de ses pratiques en matière de lutte antiterroriste a beaucoup apporté à la communauté internationale», a-t-il expliqué pour justifier la légitimité de la position algérienne. Pour Ramtane Lamamra, «il n’y a pas que la dimension militaire et sécuritaire. Il y a aussi la dimension culturelle, la dimension doctrinale, la dimension sociale et économique pour éradiquer le terrorisme». Car, selon lui, il ne faut pas que cette intervention militaire se transforme en catastrophe humanitaire pour les populations en Syrie, ce qui les pousserait à voir en le terrorisme un moindre mal comparativement aux bombardements de la coalition internationale. Il a aussi souligné le rôle de la diplomatie algérienne à l’ONU. «Nous donnons notre avis sur la manière dont les choses sont conçues et sur ce qu’il y aurait de mieux à faire pour affaiblir, neutraliser et défaire le terrorisme un peu partout à l’échelle internationale», a dit le ministre qui discutera de la Libye et du Mali, entre autres, avec son homologue canadien, John Baird. «Il y a un intérêt mondial pour la Libye et le Mali, la Syrie et l’Irak. Il est tout à fait normal que le sujet soit abordé avec M. Baird», a-t-il affirmé. Le Canada n’a, certes, pas le poids des Etats-Unis, mais tout appui à la démarche de Ramtane Lamamra en Libye serait le bienvenu pour la diplomatie algérienne. Ramtane Lamamra achèvera aujourd’hui une visite de trois jours au Canada en participant à une rencontre avec des opérateurs économiques de la province du Québec. Samir Ben UNE DÉLÉGATION LIBYENNE DÈS LA SEMAINE PROCHAINE À ALGER «Pas de dignitaires du régime El Gueddafi au dialogue» ’Algérie recevra une délégation libyenne Lpréparatifs dès la semaine prochaine pour entamer les de la rencontre d’Alger consacrée au dialogue interlibyen», a révélé le site du journal londonien El Hayat citant «des sources algériennes de haut rang». Ces dernières ont aussi démenti l’information selon laquelle d’anciens membres et représentants du régime El Gueddafi feraient partie des hôtes d’Alger. «Il n’y aura parmi les invités que les membres élus du Parlement libyen», souligne l’article paru hier sur ce site. «Aucune invitation n’a été adressée à des figures de l’ancien régime et la liste des invités ne compte que des parlementaires, partant du principe que l’Algérie croit en la légitimité du Parlement libyen élu.» Cette déclaration intervient à un moment où des premiers pas de négociations se profilaient à Ghadamès, non loin de la frontière algérienne, sous l’égide du représentant des Nations unies, Leon Bernardino. L’ONU insiste d’ailleurs sur l’importance du dialogue politique comme clé pour le règlement du conflit libyen, loin du danger d’une intervention militaire. Une position qui réconforte la position prise par Alger pour stopper toute velléité d’intervention étrangère dans la région. Le refus d’inviter des dignitaires du régime El Gueddafi, répond, s’il venait à être confirmé officiellement et ouvertement par les responsables algériens, à déjouer les tentatives de sabotage de ce dialogue qui intervient à l’heure où certaines voix, surtout islamistes, se sont élevées en Libye pour dire leur refus de siéger à la même table que des représentants de l’ancien régime. C’est le cas d’ailleurs de Mohamed Sawan, président du parti des Frères musulmans El Adala Wel Bina, qui refuse de participer à ce dialogue. Il se trouve toutefois que ce même responsable politique regrette que les Frères musulmans soient exclus par Alger de la rencontre. A noter que la situation en Libye est complexe du fait de l’existence de deux gouvernements et deux Parlements, les uns ne reconnaissant pas la légitimité des autres. Une division qui a atteint aussi les rangs de l’armée et de tous les services de sécurité. N. B. Suite de la page 1 ette décision est, en effet, appliquée à tous les citoyens de ces pays ayant moins de 40 ans. Et sans aucune distinction. Un groupe de journalistes algériens, conviés à couvrir un événement international à Dubaï, se sont vu refuser le visa au motif qu’ils n’ont pas encore «atteint l’âge nécessaire». Les raisons invoquées par les autorités émiraties pour justifier cette décision sont d’ordre «sécuritaire». Mais sans plus de précision. Cependant cette mesure, la première du genre dans le monde, reste énigmatique et incompréhensible. Les responsables de ce pays considèrent-ils tous les jeunes Algériens comme des terroristes potentiels ou des candidats au djihad dans les rangs de la nébuleuse Daech ? Quels sont les critères selon lesquels les Algériens, les Tunisiens et les Egyptiens ont été classés dans cette liste ? Les Emirats arabes unis, rappelons-le, n’imposent pas le visa aux pays du Golfe et à la majorité des pays occidentaux. En effet, les citoyens d’Arabie Saoudite, du Barhreïn, du Koweït, d’Oman et du Qatar peuvent entrer et rester indéfiniment dans ce pays. Les Occidentaux et les Marocains peuvent aussi y séjourner pendant 30 jours sans visa. Seuls les ressortissants de quelques pays arabes et de la plupart des pays africains sont contraints d’avoir le précieux sésame pour se rendre aux Emirats arabes unis. Ce pays vient, par cette décision, de durcir les conditions d’accès à son territoire pour les ressortissants d’Algérie, d’Egypte et de Tunisie. Quelle est la réaction du gouvernement algérien devant cette situation inédite ? Plusieurs jours après l’annonce de cette mesure, le ministère des Affaires étrangères n’a toujours pas réagi. Pourtant, cette mesure porte atteinte à l’image de l’Algérie qui est, selon le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, «un havre de paix». Et c’est un pays considéré comme «frère et ami» qui met en doute le discours officiel algérien… M. M. C DIALOGUE MÉDITERRANÉEN DE L’OTAN Exercice entre la Marine nationale et des unités de l’Alliance ● Des unités de la Marine nationale (ANP) participeront avec la Force permanente de guerre des mines de l’OTAN ● Cet exercice en mer est programmé depuis près d’une année. es unités de la Marine nationale (ANP) participeront, cette semaine, à un exercice de type Passex et de navigation tactique avec la Force permanente de guerre des mines de l’OTAN (SNMCMG2). A cette occasion, chacune des deux forces embarqueront des observateurs à bord de ses bâtiments. Programmé il y a près d’une année, cet exercice en mer – qui s’inscrit dans le cadre du Dialogue méditerranéen de l’OTAN auquel a adhéré l’Algérie en 2000 – est destiné à «accroître l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre partenaires maritimes». A cet effet, cinq bâtiments appartenant à la Force permanente de guerre des mines de l’OTAN sont arrivés hier à Alger dans le cadre d’une escale programmée à l’occasion du déploiement du groupe en D Méditerranée. Ce déploiement est destiné à «apporter la contribution de l’Alliance à la sécurité maritime de la zone et en soutien de l’opération de contreterrorisme de l’OTAN baptisée Active Endeavour». A préciser que l’Algérie ne participe pas à cette opération ; celle-ci est destinée uniquement aux membres de l’OTAN. La SNMCMG2, commandée par le capitaine de vaisseau Giovanni Piegaja, est composée du vaisseau amiral italien, la frégate ITS Aviere et des chasseurs de mines FGS Homburg (Allemagne), TCG Erdek (Turquie), ESPS Duero (Espagne) et HMS Grimsby (Royaume-Uni). Depuis juin dernier, date à laquelle l’Italie a pris le commandement de la Force, la SNMCMG2 a conduit des patrouilles en mer Noire et en Méditerranée et a effectué des activités antimines ; elle contribue également à la sécurité maritime dans le cadre d’opérations de lutte contre le terrorisme. Dans un communiqué rendu public hier par le commandement maritime de l’OTAN, il est précisé qu’à l’occasion de cette escale, le contre-amiral Thomas Ernst, chef des moyens aéromaritimes du commandement maritime de l’OTAN, basé à Northwood, aura des entretiens avec les autorités navales algériennes sur des sujets d’intérêt commun, incluant l’opération Active Endeavour, les perspectives d’entraînement commun et le partenariat développé dans le cadre du Dialogue méditerranéen. Durant l’escale, la force antimine, est-il ajouté, aura «des échanges dans le domaine de la guerre des mines avec des officiers et des élèves officiers de la Marine nationale algérienne et prendra part à des activités destinées à développer la compréhension et l’amitié mutuelle entre la Marine nationale algérienne et les marins de l’Alliance». Lors d’un bref point de presse animé, hier après-midi, sur la frégate ITS Aviere, le commandant Piegaja a indiqué que «la Marine algérienne, qui est dotée d’une organisation impressionnante, est un partenaire de confiance et de grande valeur qui contribue efficacement à maintenir la sécurité maritime en Méditerranée». Avec cette visite, a-t-il poursuivi, «nous souhaitons contribuer à approfondir les relations entre l’Algérie et l’Alliance et identifier de nouvelles occasions de coopération». A signaler qu’à cette occasion, une source de l’OTAN a confirmé que l’Algérie a bien passé commande auprès de l’Allemagne pour l’acquisition de corvettes. Z. C. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 4 L’ACTUALITÉ LES FAMILLES DE DISPARUS EXIGENT LES CORPS DE LEURS ENFANTS «Aidez-nous à faire notre deuil» ● Des pères et des mères de disparus durant les années noires du terrorisme se sont rassemblés, hier, sur la place du 1er Mai, à Alger, pour réclamer la vérité sur le sort de leurs enfants. N euf ans après l’adoption de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, les familles de disparus sont toujours en quête de vérité et de justice. Hier encore, des parents de disparus durant les années noires du terrorisme se sont rassemblés sur la place du 1er Mai, à Alger. Ils ont scandé des slogans hostiles aux détenteurs du pouvoir et ont dénoncé la charte de réconciliation nationale. «Patients et debout, pour nos enfants, nous ne nous tairons jamais», scandaient les manifestants. Ces familles ont appelé le gouvernement à respecter les droits des victimes en ouvrant des enquêtes pour faire la lumière sur le sort de toutes les personnes disparues et en poursuivant et jugeant les responsables de ces violations. Encadrés par les forces de l’ordre, les manifestants ont tenu leur rassemblement dans le calme. Ils brandissaient les portraits de leur proches ainsi que des banderoles et des pancartes où l’on pouvait lire «Où sont nos enfants ?», «Barakat du pouvoir des généraux et des mafias», «Ulac smah, ulac (pas de pardon)», «Pouvoir assassin»... Les initiateurs de cette action attendent des réponses à leurs questions : «Nous voulons savoir où sont les corps de nos enfants. Si les autorités nous avaient donné les corps de nos proches, nous aurions fait notre deuil, mais tant que nous ignorons ce qui est arrivé à nos enfants nous occuperons la rue.» Les manifestants promettent de ne pas baisser les bras jusqu’à ce que la lumière soit faite sur le sort des disparus. Ce rassemblement coïncide avec le référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale. «Neuf ans après, nous sommes toujours à la case de départ, le dossier des disparus de la tragédie nationale n’est pas clos puisque le pouvoir n’a pas satisfait nos revendications : l’identification des lieux de détention des disparus encore vivants et leur libération, l’identification des fosses communes et des corps qui s’y trouvent à travers les tests ADN», affirme Mme Dutour, porte-parole de cette organisation, et affiche la détermination des familles à aller jusqu’au bout de leurs convictions. «Nous sommes là et notre détermination n’est pas affaiblie. Nous occuperons la rue chaque semaine et à chaque événement, jusqu’à ce que l’on nous rende nos enfants. N’est-il pas légitime pour une maman de savoir où est son fils et de faire le deuil ?», s’est interrogé une mère dont l’enfant a disparu en 1995. Cette dernière critique en outre les textes d’application de la charte, qui infligent une véritable torture morale aux familles de disparus. En effet, selon Mme Dutour, pour obtenir l’indemnisation proposée par la charte, les familles doivent solliciter un jugement de décès auprès d’un tribunal sans qu’aucune enquête n’ait été menée pour élucider le sort réservé à leurs proches. Nabila Amir CODE DU TRAVAIL Le Snapap tire sur la copie du gouvernement L e secrétaire national, chargé de l’organique du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), Belmili Ayachi, a tiré, hier, à boulets rouges sur l’avant-projet du code du travail. A partir de Constantine, où il a animé une conférence de presse au siège de wilaya du syndicat, Belmili Ayachi a critiqué le texte de l’avantprojet portant code du travail, l’accusant de restreindre le droit des travailleurs notamment certains articles relatifs au droit à la grève, à l’âge légal des enfants ramené à 16 ans et au harcèlement sexuel sur les lieux de travail. Pour le secrétaire national chargé de l’organique du Snapap, cet avant-projet de loi est une «tentative du gouvernement de mettre des obstacles et des balises aux syndicats autonomes», évoquant à titre d’exemple les articles 338 et 339 qu’il a considérés comme les «plus dangereux, car ils portent atteinte au droit à la grève des travailleurs». Toujours critique, Belmili Ayachi a abordé «l’incongruité» des articles 504 et 505 relatifs aux fédérations et aux confédérations, les qualifiant de «graves». Selon le syndicaliste, ces articles stipulent qu’une fédération doit, désormais, regrouper 3 syndicats, de même qu’il est obligatoire de réunir 5 fédérations pour créer une confédération. Au demeurant, il ne faut pas moins de 15 syndicats pour générer une confédération. «C’est impossible de réunir autant de syndicat,s sachant les divergences de secteurs», dénonce Belmili qui estime, à ce titre, que l’avantprojet de loi portant code du travail est fait de «contradictions et d’amalgame». Pour lui, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a «mixé» plusieurs lois existantes, sans plus, d’où les carences et les incohérences. Cela étant, le syndicaliste a également fustigé l’article 130 de l’avant-projet portant code du travail, requérant la nécessité de «redéfinir le mot salaire en Algérie», car, selon lui, «il y a une différence entre salaire et paie», se disant surpris par le fait que cet article n’ait pas été abrogé. L’article 166, relatif aux comités de participation, n’a pas trouvé, lui aussi, grâce à ses yeux, puisqu’il l’a tout simplement qualifié de «catastrophe», le reléguant dans la liste noire des articles indésirables, litigieux ou imprécis. Le cas notamment du harcèlement sexuel au travail, au sujet duquel le syndicaliste réclame plus de précisions : «Il faut des mécanismes clairs pour mettre en évidence le harcèlement afin de protéger la victime, de plus la loi doit également prendre en considération le harcèlement moral et les violences verbales», a-t-il affirmé, à cet effet. Enfin, pour éviter les mouvements de protestation nés au lendemain de la promulgation de nouvelles lois au contenu contesté, le Snapap demande à être associé à cet avant-projet et propose la tenue d’une conférence nationale qui regrouperait tous les acteurs sociaux ainsi que le patronat pour en débattre. Lydia Rahmani PERSPECTIVES INCERTAINES POUR LES JEUNES Chômage et malvie dans le Titteri T enter de faire une enquête sur la jeunesse dans la wilaya de Médéa, un vaste territoire dénué comptant 64 communes, c’est, à son corps défendant, aller à la rencontre d’un océan de désillusions et de désespoir. On aura beau crier au pessimisme, les faits sont là, plus têtus que jamais. La majorité des moins de 30 ans (plus de 50% de la population) y traîne, comme un boulet, une existence terne et sans but qui se nourrit de chimères et se meurt de trop attendre… Il y a, malheureusement, quelquefois des solutions entre autres, le petit joint pour voyager gratis. Il n’y a là rien d’insurmontable, mais ne dit-on pas que l’oisiveté est mère de tous les vices, notamment la délinquance qui se fait fortement sentir dans les grandes agglomérations telles que Médéa, Ksar El Boukhari, Berrouaghia, Tablat, Aïn Boucif et Beni Slimane. Il n’y a qu’à voir les statistiques ascendantes dressées périodiquement par les services de sécurité pour se rendre à l’évidence des proportions alarmantes de la débauche d’une certaine catégorie d’ados multirécidivistes. La promiscuité des cités-dortoirs érigées récemment y est pour beaucoup. L’investissement est encore dans un état embryonnaire. Il tarde à devenir réalité, la création d’emplois est donc au point mort et le chômage est stationnaire. D’autres facteurs ont contribué à cette crise : le naufrage des petites unités économiques, étatiques ou privées, qui existaient autrefois avant l’arrivée du commerce informel et de l’économie de bazar dans les années 1990. Aujourd’hui, quelques jeunes artisans du chef-lieu de wilaya ont tenté de faire renaître de ses cendres la chaussure médéenne très réputée à une époque, en vain. Ils ont été confrontés à une concurrence déloyale sur le marché national qui est inondé par des produits manufacturés de mauvaise qualité provenant de pays asiatiques L’EXODE RURAL POSE PROBLÈME Comme circonstance aggravante, la wilaya, qui est à vocation agropastorale, ne cesse de connaître un incroyable mouvement incessant de déferlement de la population rurale vers les zones urbaines fuyant la précarité. Plus d’une vingtaine de communes rurales ont vu, durant les années de la tragédie nationale, leur population réduite de moitié et qui reste indisponible pour un éventuel retour, malgré les facilités incitatives mises à la disposition de ceux qui veulent revenir sur leurs parcelles de terre. Il est encore navrant de constater, chaque matin, le spectacle désolant de ces bus bondés de jeunes sans qualification qui viennent des bourgs agricoles et déferlent sur les cités. Ils seront vite happés par les rets de la ville ou ce qui en reste… Les uns dans le commerce informel et le gardiennage de parkings autos, les autres dans le lot des désœuvrés ou des délinquants. L’emploi est le sésame qui ouvre les portes de l’avenir, mais le chômage frappe de plein fouet la jeunesse du Titteri. Pour remédier à cette situation et devant son ampleur, une formule a été trouvée par de «génies décideurs», le contrat pré-emploi pour l’insertion des jeunes diplômés, mais malheureu- sement, ce dispositif s’est vite essoufflé. En 2013, à l’ANEM, on a relevé le chiffre de 50 041demandeurs d’emploi en lui ajoutant encore 12 329 autres pour le premier trimestre 2014. Alors que les offres sont nettement en deçà, 6493 postes prévus en 2013 et 1481 autres pour le premier trimestre 2014. Quant aux contrats d’aide à l’insertion professionnelle, les chiffres réalisés en 2011, année charnière du pré-emploi qui avait satisfait un nombre de 12 004 recrutés sous contrat, s’est malheureusement rétractée en 2013, en accordant que 1395 contrats et 316 autres pour les trois premiers mois de l’année en cours. Ce recul a aggravé le fléau du chômage dans la wilaya de Médéa. Car ces mesures restrictives ont pénalisé énormément les diplômés universitaires des années 2012 et 2013 dont les portes de l’espoir se sont refermées à leur visage. LES JEUNES, VICTIMES DE PROMESSES ÉLECTORALISTES Pourtant, un ministre de la République avait rassuré les jeunes, lors de son passage en avril dernier à Médéa, en leur promettant que des dispositions étaient envisagées pour améliorer la situation des pré-salariés. Il avait, aussi, signalé que de nouveaux postes d’emploi permanents étaient programmés afin de résoudre le calvaire que vivent depuis des années des milliers de jeunes contractuels. Il avait abordé l’augmentation des salaires des contractuels en donnant des promesses de les aligner, au minimum, avec le SMIG. Mais depuis… rien. Juste des promesses à la veille d’une échéance électorale. Parallèlement, un autre dispositif a été initié, il s’agit du projet Blanche Algérie destiné particulièrement à l’aide sociale des jeunes sans qualification en panne sèche de ressources. Ces recrues sont mises à la disposition des besoins des collectivités locales dans le cadre du nettoyage des villes, du désherbage des bordures des routes et des travaux d’intérêt général. Mais les crédits alloués annuellement à la DAS ne peuvent satisfaire la forte demande de cette catégorie de chômeurs. Ils restent très limités. Un autre créneau a été prévu pour alléger le lourd fardeau de la demande d’emploi, il s’agit du microcrédit bancaire pour que le jeune crée sa propre unité économique. Ceci est géré par les agences de l’Angem, de l’Ansej et de la CNAC. Malgré toutes les facilités accordées aux emprunteurs ces derniers temps, les jeunes initiateurs de projets sont très sceptiques et réticents, de peur de sombrer dans l’échec compte tenu des paramètres anarchiques du marché national. «Le marché est caractérisé par une concurrence déloyale. Comment faire pour qu’un jeune puisse entrer sur le marché au milieu de la mafia. Rien que pour l’exemple, pour décrocher un quelconque marché, il faut donner des pots-de-vin», dénonce un jeune chômeur de Médéa. QUAND DE JEUNES PROMOTEURS JETTENT L’ÉPONGE Plusieurs unités concrétisées par de jeunes promoteurs dans le cadre des différents dispositifs de l’emploi (Ansej, CNAC et Angem) ont cessé leur activité au bout de la première ou deuxième année de leur création. La cause : les promoteurs manquant d’expérience n’ont pas été accompagnés par les organismes en question. Ils ont été, aussi, confrontés à une concurrence déloyale, à un foisonnement de produits contrefaits, etc. Et cette «hémorragie» continue à ce jour… L’emprunteur se retrouvera donc contraint de rembourser la dette bancaire et à restituer au Trésor public la TVA. Sinon, il risque d’être traduit devant une juridiction judiciaire par l’organisme prêteur. Le tableau de l’emploi à Médéa semble trop obscur, nous aurions souhaité le contraire en interrogeant les nuées de jeunes adossés à des murs, les centaines d’universitaires broyant du noir, ils sont un témoin à charge implacable. Ils n’ont pas un sou en poche pour se payer un petit voyage au bord de la mer. Par ailleurs, un langage contraire est cependant tenu par les autorités locales qui déplorent un manque flagrant de main-d’œuvre sur les chantiers de la wilaya. Selon eux, les jeunes, en refusant des postes temporaires, seraient responsables du chaos. Les jeunes, quant à eux, rejettent cette accusation. Ils réclament tout simplement un travail durable et une paie respectable selon la pénibilité du poste qui garantit leurs droits et avantages sociaux. Certes, des efforts louables sont entrepris par des responsables de la wilaya dont la bonne volonté ne saurait être mise en cause, mais cela demeure insuffisant. Ils ne peuvent remédier à une situation aussi complexe qui n’est pas l’apanage de l’administration de la A. Teta wilaya seule. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 5 L’ACTUALITÉ SELON LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS Aucune demande reçue pour l’ouverture d’université privée Les moins de 16 ans bientôt concernés ● Le ministre ne trouve aucune objection à l’ouverture d’instituts privés, «à condition qu’ils soient conformes au cahier des charges arrêté à cet effet». L a rentrée universitaire a eu lieu le 7 septembre dernier. Un début avant l’heure par rapport aux années précédentes. Dans un entretien accordé hier à l’APS, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, estime que «le déroulement des examens de rattrapage à la fin de l’année écoulée et le recul du taux de transferts du fait que la plupart des nouveaux étudiants ont été orientés vers l’une des trois premières filières de leur choix ont contribué à débuter l’année universitaire dans les délais fixés». Le ministre affirme que «de nouvelles structures ont été inaugurées, telles que l’Ecole nationale supérieure polytechnique, l’Ecole nationale supérieure de biotechnologie de Constantine et trois facultés de médecine à Ouargla, Laghouat et Béchar». En outre, «62 500 nouvelles places pédagogiques ont été réceptionnées, portant la capacité d’accueil à 1 250 000 places». «Le nombre d’étudiants inscrits a atteint 1,33 million, soit une augmentation de 5,13% par rapport à l’année dernière», avance le ministre. Par ailleurs, M. Mebarki in- dique que «quelque 4000 projets de recherche universitaire en relation avec la formation en post-graduation sont enregistrés annuellement». Ce chiffre s’ajoute aux «2200 projets relatifs aux besoins du secteur économique, réalisés dans le cadre du précédent plan quinquennal, sur la recherche et le développement technologiques, et dont 300 peuvent être retenus dans le cadre de la valorisation des résultats de la recherche». En outre, selon le ministre, il existe «100 projets en cours de valorisation au niveau de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche, en prévision de la création de 10 start-up». Concernant la coopération scientifique avec des établissements étrangers, Mohamed Mebarki soutient que «1512 conventions ont été conclues avec des universités étrangères de 65 pays, soit un total de 2400 conventions enregistrées». ÉTABLISSEMENTS HORS LA LOI «Le ministère n’a reçu aucune demande pour la création d’un établissement privé dans le cadre de l’ouverture du secteur au privé», souligne M. Mebarki. Et de préciser : «Le premier cahier des charges a été retiré il y a un mois seulement.» Le ministre explique qu’«un travail est en cours pour achever le dispositif d’encadrement de ce genre d’initiative à travers la création d’une commission chargée d’étudier et les dossiers qui seront présentés à la tutelle». Mohamed Mebarki indique qu’«il n’y a aucun inconvénient à l’ouverture d’instituts privés, à condition qu’une telle entreprise soit conforme au cahier des charges arrêté à cet effet». «Ce dossier, poursuit-il, a été l’une des préoccupations posées par le patronat au cours de la dernière tripartite.» Dans le même sillage, le ministre affirme que «les établissements privés qui se prétendent des établissements de formation supérieure ne sont pas agréés pour ce mode de formation, ce qui signifie que leurs diplômes ne sont pas reconnus par l’Etat». Et de poursuivre : «Plusieurs établissements privés, prétendant offrir une formation supérieure, ont reçu l’agrément du ministère de la Formation professionnelle selon un cahier des charges qui définit leur champ d’action, mais AVIS DʼAPPEL PUBLIC A CANDIDATURES RÉNOVATION DE LA VILLA SIDI ALAOUI A ALGER MARCHE DE TRAVAUX L’ambassade de France à Alger a engagé un projet de rénovation et de restructuration de la villa Sidi Alaoui, sise chemin Cheikh Bachir El-Ibrahimi, El-Mouradia, 16 000 Alger. Les travaux seront répartis en 3 macro-lots qui donneront lieu chacun à un marché distinct : - Lot 1 : Démolition, gros œuvre, second œuvre, VRD, ouvrages extérieurs - Lot 2 : Chauffage, ventilation, rafraîchissement, plomberie - Lot 3 : Electricité et sécurisation du site La date prévisionnelle de début des travaux est le 1er janvier 2015. Le présent avis concerne la phase de sélection des candidatures. A l’issue de cette phase, 3 à 5 candidats par lot seront sélectionnés. Un dossier de consultation sera alors adressé aux candidats retenus leur permettant de remettre une offre. Les entreprises intéressées sont invitées à déposer leur candidature selon les modalités de consultation disponibles sur le site internet de l’ambassade de France à Alger : w.w.w.ambafrance-dz.org La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au 7 octobre 2014 à 12 heures. qui n’a rien à voir avec le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.» «Ce sont des établissements hors la loi», considère-t-il. Des inspections seront opérées dans les établissements concernés, annonce le ministre. En ce qui concerne «les instituts étrangers qui décernent des diplômes non reconnus par le ministère», M. Mebarki estime que ces derniers ont pour premier objectif l’enrichissement «en offrant des formations à distance sanctionnées par des diplômes qui ne prennent pas en considération les exigences académiques ainsi que d’autres formations non résidentielles dispensées par des universités étrangères en dehors de leur pays d’origine». Par ailleurs, en se référant au classement Webotmetrics Ranking of World Universities rendu public, 73 établissements universitaires algériens ont été rendus visibles sur 13 000 dans le monde. Enfin, Mohamed Mebarki pense qu’«il est prématuré de faire une évaluation objective et définitive sur le système LMD, car le secteur fonctionne toujours avec ce système et le système classique». M. B. L es Assises nationales de la formation et de l’enseignement professionnels, prévues avant la fin de l’année, devront définir de nouveaux mécanismes pour la gestion du secteur. «Les Assises nationales de la formation et de l’enseignement professionnels mettront en place, dans le cadre de mécanismes qu’elles définiront pour le secteur, une stratégie pour consacrer la culture de formation et de qualification professionnelles», a affirmé Noureddine Bedoui, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, qui était hier l’invité du forum de la Radio nationale. Les prochaines Assises, auxquelles seront associés les secteurs liés à la formation et à l’enseignement professionnels, examineront les aspects relatifs à la formation de formateurs afin d’améliorer leur niveau et l’adapter aux normes internationales, a fait savoir le ministre. Il sera également question d’envisager des programmes de formation au profit des jeunes âgés de moins de 16 ans. Des milliers d’élèves abandonnent les bancs de l’école avant 15 ans et ne sont pas admis dans les centres de formation professionnelle. Les pouvoirs publics examinent la possibilité de mettre en place de nouveaux mécanismes favorisant la prise en charge de cette catégorie. La géométrie du secteur sera reconsidérée à la faveur de ces Assises, qui examineront également la question d’excellence et le partenariat, devant répondre aux normes internationales. Des entreprises étrangères investissent en Algérie mais accordent peu d’intérêt à la formation, a indiqué le ministre, avant d’ajouter que les recommandations de ces réunions seront soumises aux décideurs en vue d’améliorer la qualité de la formation et de l’emploi, qui sont le socle de l’édificaR. S. tion de l’économie nationale. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 7 ÉCONOMIE L’ENTREPRISE LOURDEMENT ENDETTÉE Sonelgaz en difficulté ● Quatre entreprises, sur les 36 que compte le groupe Sonelgaz, ont un problème de trésorerie. L e niveau d’endettement du groupe Sonelgaz, avoisine les 1800 milliards de dinars, selon le PDG du groupe, M. Bouterfa, qui s’exprimait, hier, dans un entretien à la Radio nationale. Un niveau d’endettement effarant qui augmente au fil des ans puisqu’il était de 1200 milliards de dinars à la fin de l’exercice 2013, doublé d’un déficit de près de 20 milliards de dinars pour les quatre sociétés de distribution du groupe. Des pertes continues qui menacent d’aggraver la fragilisation d’un des plus importants groupes publics algériens, dont les équilibres sont largement menacés au vu des gigantesques investissements entamés en parallèle, et ceux qui sont annoncés pour les années à venir. Entre un rôle social imposé depuis le gel en 2005 des tarifs publics de l’électricité et du gaz, et un plan de développement tous azimuts, empreint de gigantisme, en droite ligne de la vision du président Bouteflika, Sonelgaz va se transformer petit à petit en «un géant aux pieds d’argile». Difficile d’être optimiste en effet au vu des déficits et des dettes affichés chaque année dans les bilans annuels du groupe qui annonce malgré tout «un plan de développement 2014-2024, des infrastructures électriques, gazières et immobilières des sociétés du groupe Sonelgaz» pour «un montant global d’investissements de l’ordre de 6338 milliards de dinars dont 5532 milliards de dinars sont à la charge des sociétés du groupe Sonelgaz». Une situation compliquée qui fragilise le groupe dont le déficit d’exploitation avoisine actuellement les 20 milliards de dinars, selon les chiffres communiqués hier par M. Bouterfa pour 4 sociétés sur les 36 que compte le groupe, alors que celui de trésorerie est de l’ordre de 70 milliards de dinars. «Quatre entreprises sur les 36 ont un problème de trésorerie», a indiqué M. Bouterfa précisant que cela est dû essentiellement «au problème de tarification de l’électricité». Ces quatre sociétés fonctionnent avec des tarifs régulés et «subissent les contrecoups de cette régulation», affirme t-il. Une manière pour le PDG de Sonelgaz de pointer du doigt, encore une fois, le gel des tarifs toujours en vigueur, malgré la demande introduite en 2007 en vue d’une augmentation progressive, pour lui permettre de jouer pleinement un rôle économique efficace et conforme à son statut. L’appel est renouvelé sans trop de conviction et de manière indirecte par M. Bouterfa, qui a estimé hier dans sa déclaration à la radio que «cela fait 10 ans que ces tarifs sont gelés et je ne pense pas qu’ils continueront à l’être durant les 10 prochaines années». Et d’ajouter : «Nous aurons toujours un rendez-vous avec les tarifs. A quel horizon ? Ce sera une question d’opportunité.» Une option que le gouvernement ne semble pas près de choisir tant elle va à l’encontre de l’apaisement social qu’il veut maintenir à tout prix, quitte à puiser, contre toute logique économique dans les deniers publics. Zhor Hadjam L’italien Ansaldo construira une centrale électrique à Batna société italienne d’ingénierie Lnoncéaélectrique Ansaldo Energia a anavoir remporté un contrat pour la réalisation d’une centrale électrique en Algérie d’un montant d’environ 170 millions d’euros. L’usine sera située dans la wilaya de Batna, à 435 km au sud-est d’Alger. Ansaldo Energia a décroché ce marché au terme d’un appel d’offres pu- blic international lancé par la société algérienne de production de l’électricité (SPE Spa), une filiale du groupe publique Sonelgaz, indique l’entreprise dans un communiqué publié sur son site web. La société italienne, dont le siège social est basé à Gênes, fournira une centrale «à cycle ouvert avec deux turbines à gaz de 170 MW chacune», précise la même source. Ansaldo Energia dispose d’une capacité installée totale de plus de 4400 MW dans le pays, selon le communiqué. En mai dernier, Shanghai Electric Group, un conglomérat chinois spécialisé dans la fabrication et la distribution d’équipements industriels, a conclu le rachat de 40% du capital d’Ansaldo Energia pour 400 millions d’euros, la dernière acquisition en date d’une entreprise italienne par un groupe chinois. L’ancien propriétaire d’Ansaldo Energia, Finmeccanica, a conclu l’an dernier la vente de 85% du capital de sa filiale au FSI (le fonds stratégique créé par l’Etat italien) pour réduire sa dette et se recentrer sur la défense et l’aérospatial. H. L. TRAORÉ BOUBACAR SIDIKI. Représentant du groupe de la BAD en Algérie «L’Algérie gagnerait à diversifier ses financements» Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) célèbre cette année ses cinquante ans d’existence. En octobre 2009, cette institution financière, dont la coopération avec l’Algérie remonte à 1971, a officiellement ouvert une représentation à Alger. Son représentant résidant en Algérie, El Hadj Boubacar Sidiki Traoré, dresse, à travers cet entretien, un premier bilan des activités de la BAD en Algérie, tout en nous livrant son analyse sur les perspectives de coopération entre les deux partenaires. Entretien réalisé par Akli R. Le bureau de la BAD à Alger est opérationnel depuis déjà cinq ans. Quel bilan tirez-vous de vos activités en Algérie ? L’Algérie est un partenaire stratégique et d’exception pour le groupe de la BAD, dont elle est également membre fondateur et 4e plus grand actionnaire africain, avec une part de plus de 4,21 % de participations au capital de la banque. Depuis la décision des autorités algériennes de suspendre le recours aux emprunts extérieurs, la BAD intervient en Algérie essentiellement à travers des opérations d’assistance technique et d’appui au programme de développement. En quoi consistent exactement ces opérations d’appui et d’assistance techniques que vous menez en Algérie ? Actuellement, la BAD met en œuvre en Algérie cinq opérations d’appui et d’assistance techniques d’une enveloppe financière globale d’environ 4,5 millions de dollars. Il s’agit, en substance, d’opérations de renforcement des capacités du ministère des Finances et de modernisation de son système de communication et de collaboration, d’appui au recadrage de la stratégie e-Algérie, d’assistance à la mise en œuvre des plans de modernisation des systèmes d’information des banques publiques, ainsi que d’un projet d’appui à la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles. Entreprenez-vous des actions en direction du secteur privé algérien ? Nous sommes actuellement en consultations très avancées avec les pouvoirs publics pour voir comment contribuer au développement du secteur privé, notamment à travers des instruments de prêts à long terme, de prises de participations, de capital-investissement et autres. L’Algérie a des titans dans le secteur privé et celui-ci est, pour nous, une niche, qui nous fait rêver en tant qu’institution financière. Même si l’Algérie ne recourt plus aux financements extérieurs, la BAD peut désormais collaborer avec le secteur privé à la faveur du décret 13-320, qui précise les modalités de recours aux financements nécessaires à la réalisation d’investissements étrangers directs ou en partenariat. Avez-vous initié des démarches de coopération concrètes avec des opérateurs privés ? Des opérateurs privés algériens nous ont déjà approché. De même, nous avons lancé une stratégie de collaboration avec les six banques publiques de la place locale afin de contribuer à soutenir le sec- teur privé. La BAD est à même de mettre en place des financements pour près de 2 milliards de dollars sur une période de 2 à 3 ans et à des conditions très favorables, au vu de ses importantes capacités de financement sur le marché international, sachant qu’elle bénéfice de la note «tripe A», qui lui confère d’importantes possibilités à l’international. Aussi, l’Algérie gagnerait à diversifier ses financements pour favoriser la diversification de son économie et soutenir notamment le chaînon manquant du développement, à savoir le secteur de la PME-PMI. Comment analysez-vous l’état de santé actuel de l’économie algérienne et quel rôle peutelle tenir à l’échelle du continent africain ? Les perspectives de l’économie algérienne restent très favorables, notamment à la faveur du nouveau plan quinquennal qui vise à faire de l’Algérie un pays émergent avec des taux de croissance de 7%. Ceci étant, nous considérons que la première richesse de l’Algérie est ses importantes ressources humaines. A l’échelle du continent africain, nous la considérons comme l’un des quatre plus importants moteurs de développement aux côtés du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. L’Algérie a énormément à gagner en jouant à fond sa profondeur africaine, car elle a une image des plus favorables et un tel crédit au sein du continent. A. R. BRÈVES CLIMAT DES AFFAIRES K De nouvelles mesures seraient en préparation en vue de l’amélioration du climat des affaires. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a indiqué dans son allocution au Sommet régional du forum économique mondial (Forum de Davos) qui s’est tenu les 28 et 29 septembre à Istambul, que l’amélioration du climat des affaires est un objectif d’importance. Il a annoncé dans ce sens que «la matrice du Doing business est identifiée et les actions majeures sont en cours de définition et, pour certaines, de mise en œuvre». Le ministre précisera d’ailleurs et dans le même ordre d’idée que l’objectif des pouvoirs publics est de rendre le code des investissements beaucoup «plus fluide et compétitif» à l’image de ce qui se fait dans le monde. Il sera également question de la modulation des avantages en fonction des politiques de l’Etat, de l’encouragement de l’investissement étranger, et de la facilitation et un accompagnement des investisseurs. Pour le ministre, il s’agit aussi de faciliter la création des entreprises, d’améliorer l’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs étrangers et d’encourager la délocalisation d’entreprises internationales de référence vers l’Algérie, a précisé M. Bouchouareb. A cet effet, une dizaine de secteurs «à fortes synergies» sont identifiés pour la mise en œuvre de cette nouvelle politique à savoir l’industrie automobile et mécanique, la pharmacie et l’industrie chimique et pétrochimique, le traitement de l’eau et l’environnement, l’industrie agroalimentaire, le transport ferroviaire, l’industrie textile et le BTPH. LISBONNE K Une délégation conduite par Mohamed Laïd Benamor a représenté l’Algérie au Salon international Agro Negocio de Lisbonne les 25 et 26 septembre 2014. C’est le premier déplacement international du nouveau président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). A l’occasion de ce carrefour d’affaires, les représentants de la délégation algérienne ainsi que ceux de plusieurs pays, dont le Maroc, l’Uruguay, le Brésil, l’Angola et le Mozambique, ont eu de fructueux échanges avec leurs homologues portugais du secteur agroalimentaire. Après une introduction sur les opportunités d’affaires et d’investissement que recèle le marché algérien, par Naouel Touzène du cabinet BraveHill, le PDG du groupe Benamor a présenté le secteur agroalimentaire en Algérie, qui enregistre ces dernières années une croissance considérable et les opportunités de partenariats «gagnantgagnant» qu’offre «le plus grand pays d’Afrique». El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 8 ALGER INFO BOLOGHINE PRODUITS PYROTECHNIQUES DES HABITANTS TERRASSÉS PAR LES NUISANCES SONORES Le boum de la capitale ● Contrairement à la tradition, la vente des pétards n’est pas limitée à la période du Mawlid Ennabaoui Echarif, mais attire des clients tout au long de l’année. L UNE FOUGUE DÉRANGEANTE Même la cherté de ces produits n’arrive pas à dissuader cette demande. Selon Sid Ali, un autre vendeur, les prix sont toujours à la hausse. Un simple feu d’artifice coûte 1000 DA. «Bien sûr un seul ne suffit pas, déclare notre interlocuteur. Il faut au moins quatre ou cinq. D’après mon continuel contact avec les clients, ces derniers préfèrent les feux d’artifice à bâtons. Même s’ils coûtent 2500 DA l’unité, ils en achètent pas moins de quatre. Un autre modèle est aussi très demandé. Il s’agit des feux d’artifice en boîte. On les préfère parce qu’ils PHOTO : SAMI K. D epuis quelque temps, la capitale vit au rythme des decripitement de feux d’artifice. Il s’agit de jeunes amateurs de grandes sensations qui font éclater des pétards de jour comme de nuit. Pétards, fusées à baguettes, fusées pétards, feux d’artifice, confettis, fumigènes et serpentins connaissent une très grande demande. Djamaâ Leyhoud, à La Casbah, est la destination de tous ceux qui désirent faire leurs munitions. «Je n’ai jamais pensé que vendre des pétards pouvait me rapporter autant d’argent, déclare Zoheir, la vingtaine, détenteur d’un étal où plusieurs modèles de feux d’artifice étaient exposés. Contrairement aux anciennes habitudes où les pétards n’étaient vendus que pour célébrer la fête du Mawlid, nous avons des clients tout au long de l’année.» Rien que pour s’amuser, ces enfants jouent avec le feu sont plus sûrs et contiennent beaucoup plus de couleurs. C’est la raison pour laquelle leur prix est à 11000 DA.» Pour leur provenance, il déclare qu’ils ont leurs fournisseurs et que même si cela se passe dans la grande illégalité, ces produits n’ont jamais manqué sur le marché. Au même moment, un jeune style hip-hop, dont l’âge ne dépasse pas les 17 ans, s’est présenté en compagnie de son copain pour acheter deux grosses boîtes de pétards haut de gamme et trois autres de feux d’artifice. Le jeune a dépensé sans hésitation près de 15 000 DA pour, comme il l’a déclaré, «se défouler». «Depuis le dernier incident qui a causé le décès du joueur de la JSK, nous n’avons plus le droit de ramener des fumigènes au stade. Nous les utilisons près de chez nous pour créer une ambiance festive et briser la routine», ajoute-t-il. Toujours à Djamaâ Leyhoud, un vieux commerçant de vêtements explique que ces jeunes sont bourrés d’énergie et trouvent en ces jeux un moyen d’exprimer leur fougue. Un autre explique que ces feux d’artifice remplacent l’ancienne tradition du baroud. Chose qui justifie leur utilisation durant les mariages. Une pratique qui fait le bonheur des mariés et de leur famille, mais cause beaucoup de désagréments aux voisins. Fadhila, une quinquagénaire, ne cache pas sa colère quant à l’utilisation de ces produits bruyants : «Nous n’avons plus le droit de dormir tranquillement. Ils adorent lancer ces feux d’artifice la nuit sans se soucier des autres. C’est devenu un vrai cauchemar que nous sommes obligés de vivre au quotidien. C’est insupportable !» En plus de ces nuisances nocturnes, ces jeux pyrotechniques sont d’une extrême dangerosité. Toute mauvaise manipulation peut causer des brûlures et blessures très graves. D’après la direction de la Protection civile, les incidents causés par l’utilisation de ces produits sont nombreux. Les interventions augmentent durant la période de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif. Dans leur bilan, une centaine de blessés sont déplorés chaque année. Même s’ils sont amusants, les consommateurs de pétards et de feux d’artifice ne doivent pas oublier qu’ils jouent avec le feu. Asma Bersali es habitants de la rue Lakhdar Fechkar (ex-Docteur Larrey) se plaignent depuis plusieurs semaines des nuisances acoustiques générées par un promoteur qui ne trouve pas mieux que d’opérer le soir, perturbant la quiétude des riverains et des malades du CHU Mohamed-Lamine Debaghine. «Chaque soir, des engins et des camions vrombissent, font un vacarme fracassant dans notre quartier, ce qui nous empêche de connaître des nuits calmes», fulminent les riverains, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le promoteur, qui a ouvert le chantier pour construire un immeuble contigu au cimetière chrétien de Bologhine, côté sud, est en train d’assaillir les riverains avec la pollution sonore tout au long de la nuit. Aussi, le promoteur ne dispose pas de permis de construire, selon les habitants qui indiquent qu’«aucun panneau d’affichage de l’extrait d’autorisation de l’APC n’est implanté aux abords du chantier, ni clôture de protection, comme l’exige la réglementation en vigueur». De plus, il y a quelques semaines, disent les pétitionnaires, un pan du bas-côté de la chaussée s’est affaissé, suite aux travaux engagés sur le terrain. Les écoliers, qui fréquentent cette rue vu la proximité de leur établissement scolaire, restent exposés au danger. «Sans compter l’accès libre qu’il a ouvert sur le cimetière où des bandes viennent s’y shooter et s’adonner à différents vices», renchérissent les pétitionnaires. M. T. TRANSPORT FERROVIAIRE REPRISE DU TRAFIC trafic ferroviaire dans la banlieue ouest d’Alger a repris Ltréesenormalement dimanche après les perturbations enregisdurant le week-end provoquées par des manifestants au niveau de la gare de Gué de Constantine, a-t-on appris dimanche auprès de la SNTF. Le trafic a repris selon le programme d’exploitation habituel sur la ligne Alger-Blida, indique un communiqué de la SNTF reçu par l’APS. «Les perturbations enregistrées dans la régularité des trains sur l’axe Alger-Oran, notamment ceux de la banlieue ouest d’Alger, sont dues à l’interception par des manifestants de la voie ferrée, près de la gare de Gué de Constantine, ayant commis des actes de malveillance sur les installations ferroviaires entre les 25 et 27 septembre», explique la SNTF dans son communiqué. Ces manifestants, originaires du bidonville Erramli, dans la commune de Gué de Constantine, ont bloqué, jeudi et vendredi, la circulation des trains et endommagé des équipements à la gare de Gué de Constantine, a expliqué une source responsable à la direction de la SNTF. Les manifestants avaient occupé la voie ferrée et bloqué la circulation des trains à l’appui de revendications sociales portant sur leur relogement. Le trafic ferroviaire avait repris progressivement samedi après-midi et s’est normalisé dimanche, précise-t-on. R. A. I. 24 HEURES SUR LE VIF STADE COMMUNAL DE SIDI M’HAMED PHOTO : EL WATAN DANGER Suite à la démolition d’immeubles menaçant ruine dans la capitale, certaines voies publiques se trouvent sans mur ou clôture de protection, donc non sécurisées pour la circulation automobile ou piétonne. Les usagers de cette voie publique, du côté de Notre-Dame d’Afrique, notamment les enfants, se trouvent exposés au danger ! Le wali d’Alger a inspecté le stade communal de Sidi M’hamed. L’ouverture de l’espace, prévue d’abord en mai, puis en juillet, est reportée comme plusieurs autre projets dans la commune. L’achèvement de quelques travaux extérieurs aurait retardé la livraison par l’entreprise de l’espace. Le stade communal de la rue Aïssat Idir, dont les travaux ont été lancés en 2006, a été relancé après un arrêt des travaux de plusieurs mois. «Le problème dont j’ai hérité a trait aux avenants non signés. J’ai assaini la situation avec la société réalisatrice. Il nous reste maintenant à réaliser les caniveaux pour l’évacuation des eaux de pluie et installer des pylônes pour l’éclairage. Trois seront incessamment placés, suivra un 4e après l’achèvement de la pelouse de 5e génération. Le stade, pour lequel une enveloppe de 20 milliards de centimes a été dégagée, sera prêt dans une vingtaine de jours», a indiqué le président de l’APC, Zenasni, en précisant que la structure, située au cœur de la cité des groupes HLM de la place du 1er Mai, est composée de 1400 places et de deux vestiaires. Les locaux réalisés à l’extérieur de la structure suscitent des convoitises. La mise en adjudication n’aurait pas été relancée. ASSOCIATION FLAMBEAU DES JEUNES : CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX L’association Flambeau des jeunes a organisé, samedi dernier, une cérémonie d’hommage et de remise de prix à la bibliothèque de Bab Ezzouar. La manifestation, à laquelle ont été conviés des responsables locaux et plusieurs jeunes des cités, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de l’association très active dans les quartiers de la proche banlieue d’Alger. S’adressant au parterre de responsables locaux, le président de l’association a fait un exposé sur l’expérience de l’AFJ, qui s’occupe des cités. Pour sa part, le responsable des affaires culturelles et sportives a salué la fougue des jeunes, les assurant du soutien des autorités locales. Créé en 1994, l’association Flambeau des jeunes compte une centaine d’adhérents. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 Fadjr… 05:10 Chorouk ... ………… 06:41 Dohr… ……………… 13:20 Asser… ………… 16:00 Maghreb…. ……… 18:34 Îcha… ……………… 19:56 El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 8 RÉGION EST LOGEMENTS LPA DE SIDI AISSA (ANNABA) EL TARF Violence et désertion dans les établissements scolaires Pressions sur la direction du logement L ● En raison des irrégularités, le directeur du logement a refusé la signature de la fiche technique, du projet et a demandé officiellement l’annulation du permis de construire, ce qui n’a pas été du goût de certains magnats de l’immobilier. DESSIN : SOUHAYLA L e chantier de 500 logements type promotionnel aidé (LPA), dont les travaux ont été entamés à la fin 2013 par cinq promoteurs immobiliers privés, au niveau du site résidentiel de Sidi Aïssa (Annaba), n’a pas dépassé le stade des terrassements. En effet, plusieurs anomalies, dans la forme et dans le fond, ont entaché considérablement ce projet. L’administration locale, notamment la direction du logement, s’érige actuellement en gendarme pour faire respecter les lois de la république, régissant ce sensible dossier. Ce qui lui a valu avec son chef de service chargé de ce projet des pressions de toutes parts. A commencer par le plan du projet, où la réglementation exige que seul 20% de la surface totale soit dédié à des locaux commerciaux. Le reste, 80% est consacré aux logements. Or, selon le directeur du logement, avec lequel El Watan a pris attache, «sur les plans, les promoteurs en question ont dégagé 60% de la surface globale pour les locaux commerciaux et 40% pour les 500 logements, soit deux étages de plus à partir du rezde-chaussée. Ce qui est contraire à la réglementation en vigueur. A cela il faut ajouter plusieurs niveaux de sous-sol de par la nature inclinée du terrain». Assisté de son chef de service, chargé de ce programme, le même responsable a abordé un autre problème qui n’est pas des moindres. Il s’agit de la liste des attributaires qui a été établie, selon lui, par les promoteurs au lieu de l’administration. «A ce propos, seuls 123 sur 200 futurs acquéreurs ont été validés par l’ex-wali Mohamed El Ghazi au profit de deux promoteurs sur cinq. Le reste a été bloqué par le wali de Annaba». Pourquoi ? Selon le document officiel énumérant les conditions générales régissant le logement LPA : «Le promoteur est tenu de souscrire à deux cahiers des charges : l’un définit les prescriptions techniques et les conditions financières générales applicables à la réalisation du logement promotionnel aidé. L’autre porte sur l’engagement du promoteur immobilier à prendre en charge les spécifications techniques particulières et les conditions financières, ainsi que les conditions d’exécution du projet de logements promotionnels aidés.» UN TRAFIC QUI NE DIT PAS SON NOM A cet effet, le directeur des logements a refusé la signature de la fiche technique du projet et demandé officiellement l’annulation du permis de construire ayant été accordé aux cinq promoteurs. Une décision qui, selon toujours le même responsable, a été entérinée par le wali qui a emboîté le pas à son directeur d’exécutif en formulant la même demande à l’APC de Annaba. La situation s’est aggravée davantage lorsque des bruits de couloirs auraient fait état de paiement préalable de ces logements LPA par des acquéreurs à hauteur de 7 millions de dinars au lieu d’un maximum de près de 3 millions de dinars pour 70 m2. «La surface du logement LPA est fixée à 70 m² habitables, avec une tolérance de 3% (+ ou – 4,3 m²). Ainsi l’appartement peut varier entre 65,7 m² et 74,3 m² à raison de 40 000 DA/ m². Le prix du LPA variera selon la superficie entre 2.628.000 DA et 2.972.000 DA hors coût du foncier. La cession du foncier domanial destiné à servir d’assiette est sujet à avantage de rabattement de 80% au profit des promoteurs», est-il détaillé dans le même document. Si le paiement préalable, aggravé d’une augmentation de 4 millions de dinars est confirmé, on est dans le trafic des logements même avec le consentement de l’acquéreur. En effet, il est strictement interdit au promoteur immobilier de percevoir toute avance ou paiement de la part des souscripteurs avant la conclusion des contrats de vente sur plans (VSP). Cette infraction peut entraîner une condamnation allant de un à cinq ans de prison ferme et d’une amende de deux millions de dinars. «Le promoteur est tenu de passer par devant un notaire, les contrats de vente sur plans, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, avec les acquéreurs dans un délai maximum de trois mois, suivant la date de notification à son endroit de la liste de ces derniers par l’autorité compétente», est-il souligné dans le cahier des charges. Contacté, l’un des cinq promoteurs a expliqué que: «la loi prévoit l’établissement des listes d’acquéreurs si l’administration n’établit pas la sienne dans un délai de trois mois.» A la question de savoir si les promoteurs en question ont déjà vendu leurs logements à 7 millions de dinars, dont quatre sous la table, le concerné a nié totalement. Actuellement le directeur du logement et son chef de service sont harcelés à l’effet de se soumettre et signer la fiche technique de ce projet, malgré des irrégularités flagrantes. Affaire à suivre… M.-F. Gaïdi MARCHÉ DE GROS DES FRUITS ET LÉGUMES À AIN BEÏDA (OUM EL BOUAGHI) Un projet qui peine à sortir des tiroirs L e projet d’un nouveau marché de gros pour les fruits et les légumes à Oum El Bouaghi stagne. Pourtant, son inscription date de plusieurs années, étant donné que l’actuel site, implanté à l’intérieur du marché hebdomadaire, ne répond plus aux normes. Il y a bien longtemps que les mandataires de la ville d’Aïn Beida ont émis le souhait de voir transférer vers un nouveau site le marché de gros. De prime abord, les autorités en charge du projet ont jeté leur dévolu sur un terrain se trouvant à proximité de la RN 10, à l’est de la ville de Aïn Beida, mais ce choix s’est révélé inapproprié, en raison justement de son statut juridique et de sa proximité avec des carrières d’agrégats. Le deuxième choix s’est imposé de facto pour les autorités. Il s’agit d’une assiette de 6 hectares, en bordure de la RN 80, à la sortie nord de la ville. Mais pour d’autres considérations, ce terrain fera l’objet d’un rejet. Contacté par nos soins, le P/APC nous a confié que, finalement, un autre terrain devant recevoir le projet a été retenu. Il s’agit d’un site proche de la ville, sur la route RN 10, du côté de Bir Ouanès. Sur le même site sera implanté un parc d’attractions, confié à un particulier dans le cadre du Calpi. «Les plans sont d’ores et déjà achevés; il ne reste plus qu’à lancer les travaux. C’est l’espoir des 500 mandataires qui activent à Aïn Beida. Le marché de gros des fruits et légumes est le deuxième dans l’est algérien, après celui de Chelghoum Laïd», nous a déclaré M. Remache, P/APC de Aïn Beida. «La réalisation de ce projet d’envergure permettra à coup sûr de créer des postes d’emploi et de désengorger la ville.» nous explique un mandataire. Présentement, la ville d’Aïn Beida souffre de la présence de plusieurs dizaines de marchands ambulants. Une situation qui crée un désordre incommensurable au centre-ville, et perturbe aussi la circulation automobile, avec ces bouchons qui se forment dans les rues principales. Ceci sans parler des énormes dépôts de détritus qui poluent le paysage urbain, donnant la nausée quand ils ne sont pas enlevés par les agents nettoyeurs, entre vendredi et samedi. L. Baâziz es enseignants du lycée du 18 février à El Kala (l’ex-technicum), sont en arrêt de travail depuis dimanche. C’est la manière qu’ils ont choisie pour protester contre l’état d’abandon total dans lequel est jeté leur établissement depuis des années. Pas de proviseur, pas de censeur, pas de surveillants nommés depuis la rentrée. Ce sont de simples employés de l’administration qui sont chargés des fonctions de cet établissement téléguidé à distance par la direction de l’éducation comme beaucoup d’autres dans la wilaya. C’est une querelle entre élèves, jeudi dernier, particulièrement violente nous dit-on, qui a «fait déborder le vase ». Il n’y avait que des femmes sur les lieux cet après-midi-là et « elles n’ont rien pu faire pour les séparer. La police n’a pas jugé bon d’intervenir, puisque cela relève de la discipline interne», nous expliquent encore les enseignants. Il n’y a pas le minimum pour assurer la sécurité des enseignants devant la montée en puissance de la violence chez les élèves. Trop de compromissions, de laxisme et de clémence dans les sanctions, au motif que «ce sont nos enfants et qu’on a l’obligation de ne pas les jeter à la rue. C’est donc la rue et ses lois qui envahit l’école». Le lycée du 18 février n’est pas le seul qui manque cruellement d’encadrement. Toujours à El Kala, le nouveau lycée dit des 90 logements, et le CEM des Crêtes, sont dans la même situation. Selon la direction de l’éducation, les nominations de l’encadrement ont pris du retard pour cause de procédures administratives. Point, à la ligne ! C’est fou ce que les retards administratifs, avec lesquels l’administration se décharge sans scrupules, peuvent causer comme dégâts à l’école. Slim Sadki BORDJ BOU ARRÉRIDJ Des oppositions à la réalisation d’un CET L a ville de Ras El Oued ne dispose pas à ce jour d’un centre d’enfouissement technique (CET). Une installation qui sert à stocker et à traiter les ordures ménagères. En effet, la région a bénéficié de deux projets, l’un pour les déchets solides et l’autre pour les déchets ménagers. Malheureusement, ces derniers sont pris en otages dans les tiroirs. Les travaux de réalisation du premier CET se sont heurtés aux oppositions de certains bénéficiaires des exploitations agricoles. Pourtant, l’Etat avait alloué des enveloppes pour les indemniser. Actuellement, la ville fait face à un gros problème environnemental. Elle continue de subir de plein fouet les effets néfastes de la pollution générée par les décharges sauvages qui l’assiègent de toutes parts. Des millions de tonnes de déchets sont stockés à l’air libre. Des associations exhortent le wali à intervenir pour pouvoir concrétiser ces deux projets de développement, pour lesquels l’Etat a mobilisé plus de cinquante milliards de centimes, nous dit-on. A. D. GUELMA Saisie d’un lot de pièces archéologiques A gissant sur renseignements, les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Boumahra Ahmed, ont procédé en début de cette semaine, à la saisie d’un lot de pièces archéologiques. Sans en préciser ni l’époque ni l’origine. Il s’agit de quarante (40) pièces de monnaie de forme ronde, un pichet en métal argenté, un vase en métal doré et la statuette d’un homme en métal doré, indique un communiqué de la Gendarmerie, rendu public hier. La saisie a été opérée lors d’un barrage dressé sur la RN20, où le lot des pièces a été découvert dans un véhicule de marque Dacia Logan, à bord duquel se trouvait deux personnes âgées de 30 et 40 ans, en provenance de la wilaya de Souk A hras. Karim Dadci El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 8 RÉGION OUEST BÉCHAR Des armes et des munitions saisies Selon une source sécuritaire, les gendarmes de Kerzaz, une commune située à 350 km au sud de Béchar, ont intercepté, en fin de semaine dernière, un véhicule de type «station» à bord duquel étaient dissimulés deux kalachnikovs, 500 munitions RPG et 1 GPS ainsi que plusieurs tenues de combat. Selon la même source qui n’a pas donné plus de précision sur les circonstances exactes de l’interception, le véhicule abandonné était conduit par deux individus qui ont pris la fuite. M. N. El Watan fait don d’un lot de matériel bureautique et informatique ancien au profit des associations. Tél : 06 61 63 97 56 TLEMCEN Portes ouvertes sur la pêche Une entreprise italienne pour dépolluer le site L a Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tlemcen organise une journée «Portes ouvertes» sur un projet de «Charte d’adhésion volontaire pour un développement responsable et durable de la pêche et de l’aquaculture», aujourd’hui même dans trois endroits différents : l’Ecole de formation technique de pêche et d’aquaculture à Ghazaouet, l’antenne de pêche à Marsa Ben M’hidi et l’APC de Honaïne. L’adoption de cette charte et l’adhésion des acteurs doivent résulter des consultations locales, régionales et nationales lancées dans le cadre du processus de finalisation, de validation et de mise en œuvre du Plan «Aquapêche 2020», souligne le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de Tlemcen, M. Kouider Derouiche. La charte en question vise, entre autres, à atteindre des objectifs en matière de production, à créer, préserver des emplois et œuvrer à la mise à disposition des consommateurs de produits de pêche et d’aquaculture dans des conditions sanitaires sécurisées et à des prix accessibles, ainsi qu’à inciter à l’investissement productif dans ce domaine… C. B. ● Un système de désodorisation sera installé d’ici à trois semaines pour en finir avec les mauvaises odeurs à El Kerma. Les travaux de cette installation sont confiés à une entreprise italienne. CULTURE Un théâtre de poche en projet La station d’épuration d’El Kerma L e problème des odeurs nauséabondes qui se dégagent de la station d’épuration des eaux usées d’El Kerma sera réglé prochainement. En effet, le projet portant sur l’installation d’un système de désodorisation au niveau de la station d’épuration d’El Kerma a été lancé et sera achevé dans deux ou trois semaines. Les travaux seront confiés à une entreprise italienne. Près de sept semaines après l’incident qui a provoqué la fissure d’un bac de collecte au niveau de la station d’épuration des eaux usées d’El Kerma, les odeurs nauséabondes qui se dégagent de la station continuent d’empoisonner la vie des habitants de cette localité. Ces derniers ont maintes fois interpellé les autorités pour trouver une solution à ce problème et mettre fin au calvaire quotidien causé par les odeurs nauséabondes qui se dégagent des bacs qui provoquent diverses allergies et maladies, notamment aux enfants. Depuis cet incident, les odeurs nauséabondes continuent de se dégager et empoisonnent la vie des habitants. En début du mois d’août dernier, des fissures importantes ont été relevées dans le bac principal de la STEP, entraînant la vidange des eaux usées droit dans la nature, charriant dans leur déversement toutes les atteintes qui en découlent. Une cellule a été mise en place pour la gestion de cette situation d’urgence afin de réhabiliter les fissures qui ont apparu au niveau de ce bac. Cette cellule a regroupé les bureaux d’études, l’entreprise réalisatrice et la SEOR. Bâtie sur un terrain de 26 ha, cette station pouvait épurer, quoti- diennement, jusqu’à 240 000 m3 d’eaux usées rejetées par les ensembles urbains de la wilaya d’Oran. En outre, on a appris qu’une convention sur le plan agronomique et environnemental a été signée entre la Direction de wilaya des services agricoles d’Oran et la Société de l’Eau et de l’Assainissement d’Oran (SEOR). Cette convention vient d’être concrétisée par une première opération technique d’épandage de la boue, en provenance de la station d’épuration d’el Kerma, sur une parcelle agricole au lieudit el Khailia, dans la commune de Tafraoui. Cette opération, indique-t-on auprès de SEOR, est considérée comme pilote à l’échelle nationale et présente un intérêt pour la préservation des terres agricoles et plus particulièrement la protection de l’environnement. N.Y., F. A. et T. K. COLÈRE APRÈS L’EFFONDREMENT PARTIEL D’UN IMMEUBLE Deux familles bloquent le passage du tramway A près l’effondrement d’une partie d’un immeuble à Mdina Jdida, hier à 2 h du matin, ses occupants paniqués sont restés sur la voie publique, attendant une assistance et un soutien à leur situation. Ces mêmes familles, quelques heures plus tard, sont allées jusqu’à bloquer le passage du tramway au niveau de la poste du même quartier. Il aura fallu l’intervention des éléments de la Sûreté urbaine territorialement compétente pour les évacuer et laisser le tramway reprendre son itinéraire après quelques heures d’interruption. Une véritable panique s’est emparée à 2 heures du matin lorsqu’un effondrement partiel d’un immeuble à la ville nouvelle a fait sortir de leur sommeil les deux seules familles qui occupent cette bâtisse, et dont les autres occupants avaient déjà été relogés en début de l’été. Une situation que n’arrivent toujours pas à expliquer ces mères de familles déplorées : «Nous étions 12 familles qui occupaient cet immeuble, tous nos voisins ont été relogés sauf nos deux familles. Jusqu’à aujourd’hui, on ne comprend pas cette façon de faire. Pourquoi n’avions-nous pas été relogées alors que nous vivions des conditions aussi déplorables que les autres ?». Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer lors de cet effondrement, l’immeuble en question étant en état de délabrement très avancé. Il existe encore beaucoup d’immeubles à avoir été évacués de leurs habitants lors de la dernière opération de relogement mais qui ne sont toujours pas démolis. Z.Yacef PHOTO : DR Les habitants du quartier Haï Salam d’Aïn Sefra, parmi lesquels les représentants des quartiers, se sont présentés devant le siège de l’agence Sonelgaz de la ville pour protester contre la dangerosité des câbles électriques fixés de façon anarchique sur les poteaux du quartier. Mais aussi sur la canalisation du réseau de gaz naturel devenu très apparent sur le lit de l’oued lors de la dernière décrue. Par ailleurs, ce collectif réclame l’éclairage public, un assainissement du réseau d’égouts plus efficace et un ramassage des ordures plus fréquent. En outre, les habitants réclament que le personnel soit davantage renforcé dans les différentes structures de l’Etat tels que le centre de santé, l’agence postale et dans le service de l’état civil. D. S. FISSURES À LA STATION D’ÉPURATION EL KERMA PHOTO : DR AIN SEFRA La grogne couve à Haï Salam L e quatrième art à Oran sera renforcé par l’exploitation d’un nouveau concept, à savoir le théâtre de poche. Ce concept a la particularité d’être doté d’une scène d’à peine 12 mètres carrés et d’une salle de spectacle d’une capacité de 70 places. Le théâtre de poche d’Oran sera réalisé au centre-ville au niveau du siège de l’Association culturelle théâtrale «El Amel», situé dans l’immeuble de la maison des jeunes «Mebarek El Mili». L’initiative a été prise par le président de cette association, Mohammed Mihoubi, et ce, avec le concours de l’APC. L’ouverture de cette structure culturelle est programmée pour marquer la célébration du 58ème anniversaire du 1er Novembre 54, avec un spectacle théâtral de l’auteur et metteur en scène, Mr Mihoubi. D’autre part, lors de la cérémonie d’installation de Mr Mérine Mustapha en qualité de directeur des activités culturelles de la municipalité, le P/APC a saisi l’occasion pour annoncer une série de mesures pour une relance de la culture à Oran-ville et à travers les douze secteurs urbains. Il a indiqué, par exemple, que l’actuelle salle de cinéma «El Marhaba» (ex- Escurial) située au boulevard «Emir Abdelkader», qui a subi une détérioration totale, sera entièrement rénovée et dédiée à l’enfance par la création d’une salle de théâtre et de projection spécialement pour eux. Il est prévu également la dotation des salles de cinémas «Es-Saada» et «El Maghreb» en équipements sophistiqués pour la projection des films à partir de l’étranger en plus de l’agrandissement et de l’aménagement de l’actuelle capacité d’accueil du Théâtre de Verdure «Hasni Chakroun» qui passera de 4 000 places à 10 000. T. K. SAÏDA Un salon dédié à l’alfa L a chambre de l’artisanat et des métiers, sise à Riadh Saïda, abrite, jusqu’au 2 octobre, le salon régional de l’alfa auquel ont pris part une trentaine de participants dont 9 wilayas. Divers articles, produits grâce à l’ingéniosité et à la dextérité des mains habiles, fabriqués grâce à l’alfa ou le palmier nain (doum), étaient exposés dans les stands : nattes, couffins, couscoussiers et objets de vannerie et sparterie. Cette rencontre régionale permettra aux artisans d’échanger leurs idées et expériences respectives sur l’utilisation de l’alfa. Il appartient au directeur du Tourisme d’intégrer cette activité ancestrale dans le développement local par l’implantation d’un souk hebdomadaire près des arcades de la Redoute, pourtant promis par le secteur concerné. Sid Ahmed El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 9 RÉGION CENTRE INVESTISSEMENT À TIPASA Enafla de Boufarik : le scandale Le problème du foncier fausse toutes les données L e siège de l’ex-Enafla de Boufarik (2300 m²) risque d’être démoli au profit d’une promotion immobilière. Des anciens travailleurs de cette unité, auxquels l’Etat a fait un désistement pour continuer d’exercer dans la filière agricole, seraient en négociation avec un promoteur immobilier pour lui céder ce bien à 16 milliards de centimes ! Cette transaction, qualifiée d’illégale, ne semble pas du goût de la société civile boufarikoise. «Boufarik est asphyxiée par la mafia du béton. On aurait souhaité que cette unité, dotée d’un grand hangar, soit transformée en marché couvert pour éradiquer le commerce informel. Elle garderait ainsi sa vocation agricole», propose-ton. La famille cherif, occupant un logement d’astreinte relevant de l’unité en question fait, à sa manière, de la résistance : «On nous a proposé une somme d’argent conséquente pour vider les lieux. Non ! On demande une enquête sur la transaction en question...» Mohamed Benzerga ● Des projets d’invertissement bloqués faute d’assiette de terrain. T BLIDA PHOTO : H. LYES outes les démarches entreprises par la wilaya de Tipasa, en vue de créer une nouvelle dynamique en matière d’investissement notamment public, se «heurtent» à l’instruction de mai 2013 signée par le Premier ministre. La bonne volonté locale ne suffit plus. La Commission d’aménagement, d’urbanisme et d’architecture, le Comité technique, la Commission de reprise des terres agricoles sont autant d’étapes à franchir avant de décider à l’échelle de wilaya l’implantation du projet. Cela fait désormais partie de l’histoire depuis que l’instruction de M. Sellal édicte que toutes les assiettes foncières (sans distinction entre les terres agricoles situées à l’intérieur des secteur urbanisables et celles situées en dehors de ces secteurs) seront soumises à la commission interministérielle. Par conséquent, toutes les explications données par les directeurs de l’exécutif de la wilaya de Tipasa lors des visites de travail et d’inspection ministérielles ne sont en vérité que des paroles en l’air, car la clé des solutions pour épargner la continuité du statu quo de la wilaya de Tipasa se trouve entre les mains des décideurs centraux, à Alger. Quand la wilaya de Tipasa gérait localement son portefeuille foncier, des investissements ont vu le jour tant bien que mal, notamment à travers la réalisation de logements et d’équipements publics. Aujourd’hui, toutes les démarches administratives, techniques et financières menées par la wilaya de Tipasa pour ficeler les dossiers des chantiers sont achevées. Les dossiers de l’ensemble des investissements se trouvent au niveau du secrétariat du conseil interministériel, à Alger, afin que celui-ci décide du déclassement des assiettes foncières. Le développement économique et social de la wilaya de Tipasa demeure à présent confronté aux contraintes inhérentes à la mobilisation du foncier. Il est impossible Seule une décision politique peut solutionner le problème du foncier pour la wilaya de concrétiser son programme quinquennal. Moult projets sont en instance d’implantation et de réalisation en raison du blocage décidé par l’instruction n°2 de M Sellal. Les directeurs de l’exécutif de la wilaya de Tipasa ne peuvent contester ouvertement le blocage, car des sanctions ne tarderaient pas à s’abattre. Les autorités de la wilaya, selon des indiscrétions, ont proposé la réalisation de quatre nouvelles zones d’activité pour créer de l’emploi et des services vitaux pour les populations tout en préservant le territoire de la wilaya de toute forme de pollution, y compris les investissements consommateurs d’eau qui ne sont plus désirés par les responsables locaux. 14 lotissements individuels destinés à résorber l’habitat précaire en zones rurales et l’ensemble des programmes de logement (toutes formules confondues) et projets d’équipement inscrits à l’indicatif de la wilaya attendent depuis longtemps la décision de déclassement que doit prendre le Conseil interministériel. Le cas des zones d’extension touristique (ZET) n’a jamais dépassé le seuil des discours. De nombreux investisseurs sont dans l’attente, pour ne citer que l’exemple des POS (plan d’occupation du sol) n°7 et n°8 de Bou Ismaïl. En effet, la localité côtière de Bou Ismaïl avait inscrit des logements et des équipements publics dans plusieurs secteurs (éducation nationale, culture, économie, services, sports, administration, formation professionnelle, sécurité et affaires religieuses) qui n’ont toujours pas vu le jour. Le ministre de l’Habitat, M Tebboune, en visite sur le site au début de l’année en cours n’a pu constater que le démarrage d’un seul projet, celui des 630 logements type LPP, tandis que le reste des programmes inscrits sur une superficie de 158 hectares reste virtuel. Les autorités locales doivent utiliser la langue de bois pour faire patienter les citoyens demandeurs de logement et les investisseurs. La wilaya de Tipasa, particulièrement dans la partie est de son territoire risque l’explosion. Que des panneaux annonçant des projets, que des terres agricoles à l’abandon en raison de la sècheresse, que des réunions locales stériles, que des discours officiels optimistes... autant d’agitation alors que l’administration centrale reste impassible face au stress de la wilaya qui craint de ne pas atteindre ses objectifs de développement, d’abord, et surtout ne pas recevoir de réponse aux dossiers transmis à Alger afin de lancer la locomotive et de se projeter vers des horizons prometteurs et créateurs de richesses pour ce petit territoire du littoral algérien. «Le problème du déclassement des terrains n’est pas propre à la wilaya de Tipasa», nous disent les responsables contactés. Une «panne» qui risque d’engendrer beaucoup d’entraves. La machine bureaucratique a la peau dure. Des décisions exceptionnelles ont été prises dans certains dossiers. Le déclassement des terrains pour booster les programmes de développement s’avère impératif. M’hamed H. Généralisation de la demipension L e nombre de cantines scolaires a atteint, cette année, au niveau du primaire, 189 dont 3 nouvelles. 69 000 élèves bénéficient de la restauration à l’école, ce qui représente un taux de 57,23%. Le coût du repas, évalué à 40 DA (5 DA de plus par rapport à l’année passée) a été augmenté de 7 DA par la wilaya (un don d’environ 42 millions de dinars), soit 47DA par élève. Dans le moyen, 34 demi-pensions assurent la restauration à 12 600 bénéficiaires (soit 15%), alors que 7 autres cantines seront réceptionnées dans le courant de l’année scolaire. Au niveau du lycée, 37 demi-pensions sont réparties sur les 43 établissements existants au profit de 10 318 lycéens (soit 27,57%). Deux autres cantines s’y ajouteront à ce nombre durant cette année scolaire. Par ailleurs, 1 572 350 livres ont été remis aux trois cycles. «Nous n’aurons pas de problème de manuels, cette année», assure le premier responsable du secteur. Les nécessiteux, les enfants des travailleurs du secteur de l’éducation, les élèves du préscolaire et ceux de la 1re année primaire reçoivent gratuitement les livres scolaires. Pour rappel, 257 570 élèves, tous paliers confondus, ont pris cette année, le chemin de l’école, dans la wilaya de Blida, où 64 618 le font pour la première fois. Rahmani Mohammed LA POPULATION RURALE ATTIRÉE PAR LES VILLES L ors de son premier passage à l’émission hebdomadaire «Forum» de la Radio régionale de Tipasa, animée par la journaliste Assia Ayad, diffusée jeudi dernier, le chef de l’exécutif de la wilaya a révélé des chiffres qui expliquent les difficultés que rencontre sa wilaya : - 60% de sa population globale, estimée à 640 000 habitants, sont âgés de moins de 35 ans. - 60% de ses habitants vivent dans les principales localités. Ce qui est effrayant dans la wilaya de Tipasa, c’est la disparité dans l’occupation des sols. 4500 habitants sont recensés au kilomètre carré dans les principales villes et seulement quelques uns vivent dans les zones rurales. Des statistiques qui incitent les responsables à réfléchir sérieusement sur l’orientation du développement de ce petit territoire du Bassin méditerranéen autrefois créateur de richesses. La wilaya de Tipasa compte 500 douars et 25% de la population de la wilaya y vivent. 24% de la superficie de la wilaya sons constitués de forêts. Les incendies, le béton et le laxisme des autorités communales ont diminué fortement l’espace forestier. «Faire cesser l’exode rural et sédentariser les familles dans les zones rurales», tel est l’objectif inscrit dans la feuille de route du wali de Tipasa, mais, avouons-le, il ne sera jamais atteint dans la mesure où les autorités de daïra et des APC ne semblent pas prêtes de s’impliquer dans cette stratégie. «Dans notre wilaya, il n’y a plus de problème pour l’inscription des programmes d’habitat rural. Il n’y pas plus de quota pour les communes en matière de logements ruraux, chaque postulant à un logement rural devra agir dans le respect de la règlementation en vigueur», a déclaré le wali. Pour désenclaver l’arrière-pays de la wilaya de Tipasa et encourager les mouvements de populations rurales, chaque secteur devra agir avec bon sens et de manière cohérente en matière de dépenses des deniers publics. L’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales de cette riche wilaya côtière aux immenses potentialités est confinée dans un slogan depuis plusieurs années. Les orientations répétées du wali n’ont pas encore atteint le niveau minimum espéré, en dépit de l’affectation d’enveloppes financières colossales. Si la wilaya de Tipasa s’enorgueillit de ses 144 000 enfants qui viennent de rejoindre les classes des trois paliers de l’enseignement et de ses 7000 jeunes qui vont intégrer les établissements de la formation professionnelle, l’intérêt est aussi de leur offrir de l’emploi dans un proche avenir. M. H. EL WATAN BUREAU DE BLIDA Pour toutes vos annonces Centre des affaires El Wouroud, local 66, Bab Dzaïr (non loin d'Air Algérie) Tél./Fax : 025 21 54 27 El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 9 RÉGION EST SÉMINAIRE RÉGIONAL SUR LA VIOLENCE DANS LES STADES BATNA La DGSN ne veut plus assumer seule la résponsabilité L ● La situation qui prévaut actuellement n’est que la conséquence de l’insouciance des responsables sportifs à tous les niveaux. ous préconisons une coproduction sécuritaire pour endiguer le phénomène de la violence dans les stades, car, en fait, les défaillances et autres démissions des partenaires directs, quant à la gestion du sport, ont engendré une substitution des pouvoirs publics, particulièrement la DGSN qui se retrouve seule à mener des missions qui ne lui appartiennent nullement», a déclaré l’inspecteur régional de la DGSN, Mohamed Belaïfa. Ce dernier a résumé dans son intervention, hier, lors du séminaire régional sur la violence dans les stades, tenu au siège de la 15ème unité républicaine de Ali Mendjeli, une situation des plus chaotiques qui sévit depuis plusieurs années. Ce séminaire tenu après une première rencontre à Alger et une autre à Oran, intervient suite aux derniers événements qui ont secoué le monde sportif après l’assassinat du joueur camerounais, Albert Ebossé, où les pouvoirs publics ont fini par mesurer l’ampleur des dégâts mais surtout l’insouciance des responsables sportifs à tous les niveaux. «La police, d’une manière générale avait fait face, durant de longues années, contre la violence qui sévit dans nos stades, pendant que les dirigeants, gestionnaires des stades et autres partenaires brillaient par une absence intolérable. Une absence qui a laissé libre court à tous les opportunistes d’investir le monde footballistique pour le réduire à une tare qui a pris des proportions alarmantes et dont nous mesurons la gravité qui nous touche de plein fouet», a noté PHOTO: ARCHIVES/ EL WATAN N La plupart des infrastructures sportives ne sont pas conformes aux normes de sécurité le directeur de l’ordre public à la DGSN. Est-ce un réveil ou une découverte d’un phénomène? Faux, répond l’orateur qui explique que «la DGSN a été la seule présente dans ces temples de l’horreur et nous avons à chaque fois transmis des signaux d’alerte sans que personne ne bouge le petit doigt et ce qui nous arrive aujourd’hui, n’est que le fruit d’une démission en règle de tous les acteurs du monde sportif ». DES DÉFAILLANCES GRAVES En effet, l’orateur en énumérant toutes les défaillances ayant entraîné ce déclin, cite l’exemple de nos infrastructures sportives qui ne sont pas homologuées et de dire : «sans l’homologation de nos stades aux normes internationales, le problème restera posé». Pire encore et au même titre que le ministre des sports, il dira : «Nous disposons de tous les textes qui régissent la gestion sportive, mais l’application qui continue de faire défaut ne peut qu’envenimer une situation au bord du chaos». Sur un autre registre, le même responsable pointe du doigt les gestionnaires des stades qui se caractérisent par une absence quasi-totale de la plus petite des commodités, l’eau et d’ajouter «Dans beaucoup de cas ce sont les policiers qui ramènent de l’eau au suppor- BUREAUX DE POSTE Le manque de liquidités pose toujours problème L e manque de liquidités au niveau de certains bureaux de postes de Constantine, durant cette semaine a provoqué la colère de nombreux salariés à quelques jours de l’Aïd El Adha. Certains, rencontrés devant des bureaux de la ville affirment qu’il leur a fallu attendre des heures pour recevoir leur argent, alors que même les distributeurs automatiques étaient hors service, faute de liquidités. Samedi dernier, des habitants d’El Khroub nous ont déclaré qu’ils ont été contraints de se déplacer jusqu’aux bureaux de la ville de Constantine, pour percevoir leurs virements. Hier matin, au bureau de poste de la rue Kaddour Boumedouss (CILOC), beaucoup de citoyens ont attendu pendant des heures sans être payés, selon toujours leurs dires, à cause du manque de liquidités. Contacté pour avoir plus de précisions sur cette situation, le directeur de l’unité postale de wilaya, Fodil Doukhane, a nié l’existence d’un problème de liquidités dans les bureaux de poste. Selon lui, les demandeurs sont satisfaits 100% et payés à temps, et les employés des différentes unités postales travaillent d’arrache-pied pour que tout le monde soit payé. «Certes il y a eu un court arrêt de 2 heures de temps samedi dernier. Mais ce problème est survenu suite à une panne des deux véhicules qui assurent la livraison des liquidités aux différents bureaux de poste» a-t-il expliqué. Notre interlocuteur a déclaré que les services de la poste ont renforcé les convois de livraison des liquidités avec un autre partenaire pour éviter ce genre de problèmes. D’autre part, le directeur de l’unité postale de wilaya a avoué que le nombre des opérations assurées, uniquement à l’unité centrale de la poste, dépasse les 5 000/ jour, car les demandeurs viennent même des autres wilayas. «Il y a une masse d’argent très importante qui est livrée, et cela s’avère nécessaire. Nous allons prolonger les horaires de travail durant cette semaine pour satisfaire la clientèle», a-t-il conclu. Yousra Salem ters et ils étaient obligés de gérer à l’amiable plusieurs conflits en accusant le coup, parfois par des brimades qui ont entraîné dans pas mal de situations des blessures plus ou moins graves, et c’est dans ce sens que les directives du gouvernement sont claires pour passer directement à l’action, c’est-à-dire sévir». Ainsi, parmi les principales recommandations de ce séminaire, on préconise la formation de stadiers. Une formation qui doit avoir un statut particulier, sanctionnée par un diplôme reconnue par l’Etat, et qui devra s’inspirer des expériences menées en Europe. N. Benouar TÉBESSA ABLATION RÉUSSIE D’UNE TUMEUR CÉRÉBRALE Une équipe médicale exerçant aux urgences de l’hôpital Allia Salah a réussi au cours de la semaine écoulée l’ablation d’une tumeur au niveau du cerveau d’une femme âgée d’une quarantaine d’années, selon une source hospitalière. Cette intervention chirurgicale, qui est une première du genre à Tébessa, a été effectuée par le docteur Fatmi Iskandar sur la dénommée D. Z. après avoir dépisté ce cancer, suite à des persistances de symptômes qui n’ont pas été soulagés par le traitement médical. Le Dr Fatmi, qui se dit satisfait de cette opération, a espéré qu’il n’y aura pas de métastase pour la patiente. Actuellement, la malade se porte très bien et devrait quitter l’hôpital, dans les jours à venir, a ajouté notre Lakehal Samir source. A quand une école de formation professionnelle attractive ? a rentrée officielle des établissements de formation professionnelle à Batna a eu lieu avant-hier au centre Ahmed Hamouda, du quartier Kemouni, sous le parrainage du wali. Des statistiques relatives au nombre d’inscrits dans la wilaya, livrées pour l’occasion, ont incité le wali à relever le manque à combler, concernant surtout le taux d’absorption de la déperdition scolaire. Or l’on recense seulement 7.108 inscrits pour 10.277 places pédagogiques disponibles, soit un taux d’occupation de 69%, alors que l’on ne cesse de déclarer que la mission de ces centres consiste à prendre en charge le maximum de jeunes qui n’ont pas réussi leur cursus scolaire. Pour ce faire, le wali a suggéré à Mohamed Hellassi, directeur de wilaya à la formation professionnelle, de trouver les meilleures méthodes afin de sensibiliser les jeunes à venir s’y inscrire. Par ailleurs, le nouveau dans ce domaine est sans conteste l’ouverture d’un centre de formation professionnelle dans la commune de T’kout. Les enfants de cette localité, généralement destinés à la taille de pierres, avec les conséquences que l’on connaît, vont enfin pouvoir découvrir d’autres métiers, qui leur ouvriront des perspectives plus intéressantes et moins nuisibles que la taille de pierres et ses retombées de silicose. Le même directeur de la formation professionnelle nous a confié lors d’une émission à radio Aurés à laquelle a pris part El Watan, que la formation de tailleur de pierres classique est programmée dans ledit centre. Au fur et à mesure, a-t-il expliqué, «nous introduirons le matériel adéquat pour la taille de pierres industrielle.» Ce ne sera que justice pour cette profession ancestrale considérée par ailleurs, comme un véritable art. L’autre aspect soulevé sur les ondes lors de cette émission est celui de la main d’œuvre spécialisée, notamment dans le domaine du bâtiment. La réponse du directeur du secteur n’est pas concluante, tant qu’il considère la spécialité rejetée par les élèves. Elle l’est certes, mais qu’a fait le secteur pour susciter l’attraction ? C’est à juste titre que le wali a insisté sur la formation de la main d’œuvre spécialisée. Enfin, l’école de formation professionnelle ne doit pas se limiter à jouer un simple rôle de réceptacle des rejetés de l’école, mais exige une valorisation qui la transforme en une véritable école complémentaire de l’école classique. Lounes Gribissa Quatre hôpitaux seront livrés fin 2014 P as moins de quatre hôpitaux (T’kout, Theniet El Abed, le pavillon des urgences de Arris et Ras El Aâyoune) seront ouverts avant la fin de l’année en cours. Dans sa sortie d’hier à Ras El Aâyoune, le wali de Batna a sommé les chefs de projets et les entrepreneurs à livrer les structures au plus tard le 1er novembre prochain. Ils seront fonctionnels à partir du 31 décembre de cette année. L’hôpital de Ras El Aâyoune est achevé à 80%, alors que la réalisation traîne depuis 2008, en raison de sa réévaluation, nous a-t-on dit. Estimé à 2 milliards de dinars au départ, il a nécessité une rallonge de 500 millions de dinars. En attendant que la rallonge soit inscrite, la wilaya a du exploiter d’autres cagnottes pour éviter plus de retard. Sur les lieux, et après une visite minutieuse, le wali a insisté sur la réalisation de logements d’accompagnement car, a-t-il dit, «les médecins spécialistes ont besoin de toutes les commodités pour pouvoir exercer, d’autant plus qu’ils nous viendront de loin». Pour l’équipement de base, il a instruit les responsables à lancer les appels d’offres dans un délai de trois jours, vu que les cahiers des charges sont fins prêts. Par la même occasion, il attire l’attention sur un fonctionnement progressif, afin de ne pas tomber dans les erreurs du passé ; «plusieurs structures, a-t-il précisé, étaient dotées d’équipements restés dans leur emballage plusieurs années». Allusion faite certainement au service de radiologie à Ichemoul, resté pendant six ans dans son emballage, car aucun radiologue n’y était affecté. L’autre aspect qui a suscité l’intérêt du wali est celui de l’assainissement. La canalisation des eaux usées doit traverser des terres agricoles pour aller se déverser plus loin à Mechtet Boukhoukha. L’occasion a été donnée à un citoyen du mouvement associatif d’expliquer au premier magistrat de la wilaya, que ces eaux usées peuvent être d’une grande nuisance à l’environnement. A cet effet, le wali a instruit sur place les concernés par le projet d’entamer une étude en vue de réaliser un système de lagunage. L. G. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 9 RÉGION OUEST PLUIES TORRENTIELLES À TIARET CULTURE Les waâdate égaient le Témouchentois Deux morts et des dégâts ● Une adolescente de 14 ans est tombée dans une fosse pleine d’eau. Une seconde victime a été emportée par les crues avant d’être retrouvée par les pompiers. a région de Tiaret a connu, en l’espace de deux jours, de grandes averses qui ont généré des dégâts plus ou moins importants, ainsi que le décès de deux personnes. L’une des deux victimes, une jeune de 14 ans, est tombée dans une fosse pleine d’eau à «Chteïbo», dans la commune de Mellakou, et la seconde a été retrouvée hier matin et repêchée par des éléments de la Protection civile, plusieurs heures après avoir été emportée par les crues alors qu’elle se trouvait dans son véhicule, du côté de Sidi Bakhti au niveau du lieudit «Oued-Khlouf», à proximité du CW 2. Les grands orages qui se sont abattus hier soir sur une grande partie de la wilaya ont induit le débordement de plusieurs oueds sortis précipitamment de leurs lits non sans générer des inondations à certaines habitations que ce soit au chef-lieu, à Mellakou, Meghila, Takhemaret, Ain-Hedid, Sidi Bakhti, Sidi Abderrahmane et la liste reste longue. Plusieurs quartiers ont été inondés d’eau et il a fallu à la direction de la Protection civile d’appeler du renfort depuis Relizane et Djelfa pour venir à bout des eaux en furie qui ont inondé plusieurs habitations. Les précipitations ont fait déborder le barrage Bekheda d’une capacité de 44 millions de m3, endommagé certaines cultures et fait perdre à des éleveurs des dizaines de bêtes. Globalement, la wilaya s’en sort relativement bien si l’on se fie aux quantités importantes d’eaux et de grêles qui se sont déversées. Certaines infrastructures ont cédé, d’autres ont tenu mais l’heure est au bilan. On y reviendra. A. Fawzi PHOTO : DR 34 familles dans le désarroi à Saïda Le toit d’une maison s’est effondré à Saïda 34 familles résidant dans le quartier Derb, situé au cœur de la ville, attendent depuis les années 80 leur délocalisation, eu égard au danger imminent qui les guette. Ils occupent des habitations séculaires datant de l’ère coloniale construites dans les années 1900 à 1910. Actuellement, elles sont de- venues des habitations vétustes menaçant ruine. Les résidents qui ont exposé leur crainte aux différents responsables n’ont eu que des promesses vaines. Nous avons constaté de visu l’ampleur des dégâts. La Protection civile, après constats, a dressé plusieurs PV sur la situation peu enviable de ses humbles familles. Constituées d’immeubles R+1 et des R+2, ces habitations font encourir de vrais dangers à leurs occupants. Balcons inclinés, plafonds éventrés, murs fissurés, cafards, moustiques et rats, tels sont leurs lots. «Dès qu’il pleut, nous éteignons les compteurs d’électricité pour éviter les courts circuits et nous allumons les incontournables bougies qui viennent à la rescousse», dira un résident. Un autre ajoutera : «Nos enfants sont malades ! Ils ont été atteints de la gale l’année dernière, les adultes non plus ne sont pas épargnés par l’asthme et l’allergie. Plus d’une dizaine de cas a été enregistrée compte tenu de l’humidité qui sévit et des canalisations détériorées.» Alors que notre entretien battait son plein, une femme nous avertit : «Attention ! Un rat ! Un rat !» Le responsable du haï conclut, en enjambant une passerelle de fortune : «Deux de nos voisins ont subi des fractures et ont été hospitalisés. Un tirage au sort a été effectué en décembre 2012 dans un souci d’équité entre les différents quartiers concernés, on a été classé premier, on était aux anges, mais on a vite déchanté, le classement n’a pas été respecté.170 logements ont été distribués pour des habitations précaires de Zeboudja, l’abattoir et Commandar». Sid Ahmed LE RÉSEAU DE COLLECTE DÉFICIENT À ARZEW T ous les commerces et les habitations du centre-ville d’Arzew ont été inondés par les eaux pluviales, boueuses, de ce début de semaine. Dans la nuit du dimanche, avec la reprise des chutes de pluie, tout le monde était en alerte. Tout le monde essayait, la peur au ventre, de confectionner, avec des moyens de fortune, des «digues» pour empêcher l’eau boueuse, qui dévale des hauteurs de la ville, de s’infiltrer de nouveau chez lui. «On a passé toute la journée à nettoyer, à évacuer la boue et ça risque de recommencer», déplorent des riverains. «On est habitué à ce type d’inondation au centre-ville parce qu’on se trouve au niveau zéro avec la mer, mais il y eut de nombreux travaux pour résoudre ce problème, malheureusement, c’est encore pire», dira un commerçant qui n’a repris ses activités que dans l’après-midi du dimanche. En cette journée, toute la localité était défigurée, sale, nauséabonde : les rues inondées, impraticables, de la boue partout, des égouts débordants, des eaux usées saturées d’excréments submergeant les trottoirs…et la grande place du 1er Novembre. A signaler qu’à plusieurs endroits, la chaussée dépasse, en hauteur, les trottoirs : ce qui facilite l’inondation de tous les rez-de-chaussée (commerce et habitat). «C’est la honte, on ne peut pas appeler ça une ville, et en plus, une des plus riches communes du pays», s’indigne un citoyen en se demandant ce que font les responsables locaux «censés améliorer le cadre de vie du citoyen». Après ces premières averses, une «bénédiction du Ciel», au lieu de s’en réjouir, les Arzewiens sont plutôt dépités, en colère, remettant en cause tous les récents travaux d’assainissement entrepris ces derniers temps. «A El guetna, comme à Sidi Moussa, tous les nouveaux réseaux de collecte ont pété», dira un des élus qui ont dénoncé les travaux entrepris à Sidi Moussa. Quartier Les Jardins, 1ère avenue longeant le centre national des techniques spatiales (CNTS), un très vieux canal de collecte des eaux descendant de la Guetna a débordé inondant toutes les maisons de l’autre côté de l’avenue. Jadis, le muret qui le bordait, s’élevait à plus de 50 cm au-dessus de la chaussée, aujourd’hui, sur presque toute la longueur de l’avenue, ils sont au même niveau parce que des couches de bitumage se sont superposées sans décapage. En été, des travaux de curage ont été entrepris. Une bonne chose ? «Pas vraiment», dira un des riverains, M. Mekali Hamid, un ex-élu APC : «Ça ne sert à rien si la structure reste dans cet état, d’ailleurs, regardez le résultat et ce n’est que le début». Ce dernier a saisi l’APC, les travaux ont été suspendus. Des discussions ont eu lieu avec le vice-P/APC, les services techniques, des propositions ont été faites «mais depuis le mois d’août, rien n’a été fait», dira cet ex-élu. «Le débordement de ce canal est une des causes principales de l’inondation du centre-ville», affirme-t-il. M. Milagh PHOTO : MOHAMMED K. L Chabat el Laham vit au rythme de sa waada D epuis la fin de l’été, les waâdate se succèdent à qui mieux mieux à travers le Témouchentois. Celle en l’honneur de Sidi Beleknadil, le saint patron de Chabat el Laham, a bénéficié cette année d’un allié de taille, un violent orage en l’occurrence, pour la parer d’un éclat particulier. Il a lâché ses trombes d’eau et l’a fait cesser, mettant en déroute les centaines de visiteurs qui goûtaient aux premières chevauchées d’une fantasia haute en couleurs. Pour les ruraux et ceux qui ont gardé des racines avec la terre parmi les Chabati, c’était la baraka de Sidi Beleknadil qui se manifestait. C’est que cette première pluie d’automne était tardive pour la saison. Deux semaines auparavant, on s’en était alarmé puisque l’on a recouru dans les mosquées à «Salat el istisqa» (prière rogatoire pour l’invoquer). «La pluie est un bienfait, toujours un bienfait», expliquaient les hôtes aux citadins parmi les visiteurs mécontents que cette ghassalate ennouader (la laveuse des aires de battage) soit survenue aussi inopportunément. Petite parenthèse, pour ceux qui ne le sauraient pas, cette pluie n’est pas la seule à porter un nom. Toutes les autres sont affublées d’un nom sans humour. Ainsi celui de cette averse date depuis les temps immémoriaux où l’on effectuait manuellement la moisson qu’on disposait sur des aires de battage. Elle restait là à terminer de sécher en attente des sabots des bêtes qui, par leurs passages répétés sous la conduite de l’homme, séparent le grain de la paille. Et si donc on donne un tel nom aux premières pluies qui closent l’été, c’est parce qu’on les considérait sans utilité autre que de faire place nette sur les aires de battage puisqu’elles n’étaient jadis suivies d’aucun travail agricole. Cependant, ceux des visiteurs qui avaient quitté Chabat, croyant la fête définitivement gâchée, avaient eu tort puisque le ciel s’était éclairci peu de temps après. La fête a alors repris avec ghaïta, tbal, quelouz, berrah et chioukh ainsi que 17 a’lfa (groupe impair de cavaliers de 5 à 9). Ce nombre considérable de «chevaucheurs» venait des communes de la wilaya comme de Sidi Bel Abbès et Tlemcen. Ils sont pris en charge pour leur hébergement et leur restauration par des familles chabaties. Avec la joie des retrouvailles, on s’est donné à cœur joie de faire tonner le baroud d’autant que le maire avait obtenu des services de sécurité l’autorisation d’acquérir 4 kg de poudre. Et puis, cerise sur le gâteau, au moment où la fête reprenait de plus belle, voilà qu’un autre invité de marque s’annonce : la crue de l’oued Chabat ! On se pressa illico sur les rives de son lit asséché, en bordure du champ où les cavalcades s’enchaînaient. Grandiose était le spectacle de l’arrivée des impétueux flots boueux, grondant, charriant mille objets hétéroclites. On n’oublia cependant de revenir à la fête première. Les vendeurs de friandises, de cacahuètes, de thé accompagné ou non de beignets ont alors fait fortune. Les meddah et les chioukhs n’ont pas chômé eux aussi. Même Slimani Maâmar, un arpenteur du patrimoine immatériel, ample gandoura blanche et modeste chèche, était là, lui qui met en images toutes les waada de l’ouest du pays, depuis celles des Hauts Plateaux. Sa petite caméra VHS immortalisait l’instant. Lui, il vient d’Aïn Lahdjar, wilaya de Saïda. M. Kali Vends un appartement à Béchar F3, 77 m2 1er étage très bien situé au centre-ville. Tél : 06 61 63 97 56 VENDS Vends local avec sous-sol, 6 rue des pommiers (Mdina Djedida) Oran. Tél : 06 61 63 97 56 El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 10 FRANCE-ACTU NADIR DENDOUNE. Journaliste indépendant «Nous avons affaire à de l’ignorance, ou bien…» Journaliste atypique, il a gravi l’Everest en questionnant son identité, fait le tour du monde à vélo pour lutter contre le sida, parti à Baghdad pour servir de bouclier humain pour protéger une usine de traitement de l’eau. Nadir Dendoune ne peut se satisfaire d’une seule vie. Cette fois, il a enquêté en France et en Palestine pour décortiquer le traitement médiatique de «l’affaire Salah Hamouri», l’étudiant francopalestinien qui a passé injustement 7 ans dans les prisons israéliennes. Propos recueillis par Rémi Yacine Pouvez-vous nous résumer votre parcours ? On a l’impression que vous avez vécu plusieurs vies... Je suis né le 7 octobre 1972 à SaintDenis (93). A 20 ans, ressentant le besoin de partir loin, je suis parti en Australie où je suis resté huit ans. En 2001, je prends mon vélo pour un tour du monde en solo (Sydney-Paris) en partenariat avec la Croix-Rouge australienne pour «faire plus de bruit contre le sida». En 2003, en pleine deuxième guerre du Golfe, je vais à Baghdad pour protéger une usine de traitement de l’eau (l’idée était d’empêcher, par notre présence, les Américains et leurs alliés de bombarder les sites civils). De cette expérience, naîtra mon premier livre Journal de guerre d’un pacifiste. L’année suivante, j’ai repris des études de journalisme. Ce qui m’a valu par la suite de travailler au Parisien, à M6 ou à France 3. Actuellement, je collabore avec plusieurs médias, dont Le Courrier de l’Atlas, Jeune Afrique et L’Humanité. En 2007, mon deuxième livre, Lettre ouverte à un fils d’immigré, paraît. Un livre adressé à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, pour lui dire tout le bien qu’«un métèque de banlieue» comme moi peut penser de sa politique. En 2008, sans aucune expérience en montagne, je pars gravir l’Everest. Un périple de deux mois où j’ai failli plusieurs fois abandonner, mais j’ai tenu bon. Un hommage à la banlieue mais aussi à l’Algérie (ndlr, une première pour un Maghrébin), le pays de mes parents, les deux êtres les plus courageux que je connaisse. Quel est votre rapport avec l’Algérie ? Comme beaucoup de fils d’immigrés, je venais au «bled» en vacances. Nous sommes originaires d’un petit village de Kabylie, dans les environs de Béjaïa. Gamin, il n’y avait pas d’eau, pas d’électricité, alors les vacances au bled, on ne peut pas dire que c’était le paradis. J’ai énormément voyagé par la suite, alors il m’était difficile par la suite de venir en Algérie. Aujourd’hui, j’y vais tous les ans. Un besoin viscéral de me ressourcer. Je loue souvent une voiture et je me balade un peu partout. L’Algérie est fantastique. Pourquoi ce documentaire sur Salah Hamouri ? Quand Salah Hamouri était en prison (2005-2011), je me suis intéressé à son cas, contrairement à la très grande majorité de mes collègues. Je me souviens de nombreuses discussions que j’avais avec eux, à propos du «cas Hamouri». Il y avait de la gêne, un malaise à évoquer le sort de ce Franco-Palestinien, détenu dans une prison israélienne, surtout de la part de confrères franco-maghrébins… Une peur aussi de se faire taxer d’antisémite. Je me suis penché sur son cas et il me semblait évident que Salah Hamouri était incarcéré arbitrairement. Vous dites qu’il y a deux poids, deux mesures à propos de la question israélo-palestinienne. Avez-vous des exemples ? Des exemples de deux poids, deux mesures ? Il suffit de voir la dernière couverture médiatique à propos de la dernière opération militaire israélienne sur Ghaza où les journalistes mettaient sur un même plan d’égalité le Hamas et l’armée israélienne. Les Palestiniens vivent sous occupation militaire depuis 1967 et selon le droit international, ils ont le droit de résister, peu importe si on éprouve ou pas de la sympathie pour le Hamas. Pendant l’apartheid en Afrique du Sud, demandait-on aux Blancs et aux Noirs de faire la paix ? C’est affolant de voir que mes confrères sont encore dans la «symétrie» quand ils parlent de la question israélo-palestinienne. Ou bien, nous avons affaire à de l’ignorance, ou bien… Et là, on touche au cœur du docu- mentaire que je tente de finir. Vous êtes un réalisateur-producteur indépendant. Comment allezvous financer ce film documentaire ? Afin de rester totalement libre, j’ai décidé de lancer un appel à dons sur le fameux site de crowdfunding : Kiss kiss bank bank (http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-affaire-salah-hamouri ). De plus en plus de gens font ça. Alors, j’ai dit pourquoi pas ? J’ai tenté de trouver un producteur mais encore une fois, le sujet que j’aborde dans le film est un sujet «casse-gueule». En Suisse, en Belgique ou en Angleterre, la parole est beaucoup plus libre. Croyez-vous que votre film sera un jour diffusé sur une chaîne de télé ? Oui, pourquoi pas ? Arte, Public Sénat ou France 5 passent de très beaux documentaires, qui abordent notamment la question palestinienne. S’il n’y a pas de diffusion télé, il y a d’autres moyens pour que le film soit vu. Sur internet, par exemple… R.Y. Pratique illégale des préfectures S ur le site du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), le refus de guichet est défini comme une «pratique illégale de l’administration qui consiste à ne pas prendre en compte la demande de l’intéressé alors que celui-ci s’est déplacé personnellement pour la déposer». Les motifs du refus sont nombreux : «Vous n’avez pas les documents nécessaires», «votre demande est irrecevable», «votre demande n’a, de toute façon, aucune chance d’aboutir»... Certaines préfectures ont aussi institué un système de demande par courrier et refusent de recevoir les intéressés, en contravention avec les dispositions du décret du 30 juin 1946 (art. 3 : «Tout étranger (...) est tenu de se présenter (...) à la préfecture pour y souscrire une demande de carte de séjour»). Le ressortissant étranger, en quête de régularité, qui se présente au guichet de la préfecture avec un dossier complet doit pouvoir enregistrer sa demande de régularisation. La personne du guichet qui refuse, purement et simplement, de prendre le dossier de demande de régularisation va commettre une violation au droit à une instruction complète du dossier et à l’obtention d’une décision dont l’intéressé pourrait, le cas échéant, contester la légalité et le bien-fondé. Il est à rappeler que la préfecture est seule compétente Un 6 octobre marquant Une plaque en hommage aux victimes de l’OAS sera inaugurée, le 6 octobre prochain, au Touvet, en Isère Lyon De notre correspondant REFUS DE GUICHET Par Fayçal Megherbi* VICTIMES DE L’OAS pour connaître de la demande de régularisation du ressortissant étranger. La circulaire Valls du 28 novembre 2012, relative aux conditions d’examen des demandes d’admission au séjour déposées par des ressortissants étrangers en situation irrégulière dans le cadre des dispositions du code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile, précise les critères permettant d’apprécier une demande d’admission au séjour des ressortissants étrangers en situation irrégulière en vue de leur délivrer un titre de séjour portant soit la mention «vie privée et familiale», soit «salarié» ou «travailleur temporaire ». Cette circulaire, qui est invocable devant un juge de l’excès de pouvoir, préconise dans le point «1.1 Les principes de réception des dossiers» les règles suivantes : «Vous veillerez à ce que vos services réceptionnent systématiquement les demandes d’admission au séjour formulées par des ressortissants étrangers en situation irrégulière, y compris lorsqu’elles ont fait l’objet d’une décision de refus de séjour suivie, le cas échéant, d’une obligation de quitter le territoire, même lorsque ces décisions ont été confirmées par le juge.» Le point «1.3 - prise en compte des demandes de réexamen des dossiers» impose aux préfets les lignes directives suivantes : «Les demandes d’admission au séjour ayant préalablement fait l’objet d’un refus de votre part avant l’entrée en vigueur de la présente circulaire, et quelle que soit l’ancienneté de votre décision, devront faire l’objet, au stade de la réception des dossiers, d’une première vérification au regard des critères établis ciaprès, notamment des conditions de durée et de stabilité de la résidence habituelle en France dont peut se prévaloir le demandeur, ainsi que de ses attaches personnelles et familiales. Il ne s’agit cependant pas de consacrer un droit général et absolu au réexamen de situations qui se traduirait, notamment, par le report systématique de l’exécution des mesures d’éloignement prononcées à l’encontre des intéressés. Ainsi, vos services inviteront les intéressés à accompagner leur dossier d’éléments d’information suffisants (nom, adresse, justificatifs de motifs d’admission au séjour) de nature à permettre d’identifier les démarches manifestement abusives, considérées comme un détournement de procédure à caractère dilatoire, effectuées dans l’unique vue de faire échec à une mesure d’éloignement exécutoire.» Le refus de guichet confine le ressortissant étranger dans une situation d’insécurité juridique qui est incompatible avec la protection à laquelle l’intéressé peut légitimement prétendre au respect de sa vie privée, familiale et personnelle et son projet universitaire ou professionnel. Cela justifiera qu’il y soit mis fin au plus vite à ce refus de guichet avec l’ouverture d’un contentieux devant le juge administratif. F. M. *Avocat au barreau de Paris Site web : www.fayçalmegherbi.com L 6 octobre deviendra-t-il une date du souvenir des victimes de l’OAS ? Cette date, sur le plan historique, ne correspond à aucun événement particulier en Algérie. Pas plus que ne l’était en son temps le 5 décembre, retenue à l’époque du président Jacques Chirac pour marquer la fin de la guerre d’Algérie. Il s’agissait uniquement du jour où l’ancien chef de l’Etat avait inauguré une stèle sur le quai Branly, à Paris. Sur la même lancée, JeanFrançois Gavoury, président de l’Association nationale de protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anapromevo) aime à penser qu’on marquera désormais le 6 octobre chaque année, à la suite de la première inauguration d’une stèle à la mémoire des victimes de l’OAS. C’était le 6 octobre 2011, jour où le maire de Paris, Bertrand Delanoë faisait le tout premier geste mémoriel. En 2012, ce n’était pas le fruit du hasard si Joachim Pueyo, député-maire d’Alençon (Orne), inaugurait une plaque, de nouveau un 6 octobre pour rappeler le premier geste commémoratif. En 2013, l’Anapromevo inscrivait cette date dans le marbre par un hommage anniversaire solennel rendu le 6 octobre 2013 au cimetière parisien du Père Lachaise. Cette année 2014, dans la logique instituée, toujours le 6 octobre, c’est le maire de la petite commune du Touvet, près de Grenoble, en Isère, qui procédera à l’inauguration d’une stèle en hommage aux victimes de l’organisation terroriste en Algérie durant la guerre de Libération nationale et particulièrement dans les derniers mois avant l’indépendance. Cet événement apportera «ainsi une contribution déterminante à l’inscription future de la date du 6 octobre dans le calendrier mémoriel lié à la guerre d’Algérie»,souligne Jean-François Gavoury. «Cette cérémonie sera un temps fort d’unité et de recueillement dans le souvenir de l’ensemble des victimes que l’OAS a causées, en Algérie comme en France, en 1961 et 1962» Walid Mebarek El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 11 I N T E R N AT I O N A L E ÉLECTIONS SÉNATORIALES EN FRANCE BRÈVES Un fort désir de droite LIBYE K ● Le Sénat français est revenu à la tradition qui le marque à droite ● Il était passé à gauche en 2011 pour la première fois de son histoire, mais cela n’a pas duré ● Ce basculement est aussi pour la droite le signal de la reconquête du pouvoir exécutif. Lyon (France) De notre correspondant PHOTO : D. R. P our le pouvoir socialiste français, le passage à droite du Sénat à l’issue du scrutin de dimanche est un ultime coup dur dont il ne se relèvera pas. Le deuxième effet douloureux est l’élection des deux premiers sénateurs d’extrême droite estampillés Front national (FN). Ce résultat est la conséquence logique de la défaite aux élections municipales de mars 2014 et aux européennes de mai. Ces sénatoriales peuvent être vues comme l’amorce décisive de la perte des rênes lors de la prochaine échéance présidentielle, en 2017. Les élections sénatoriales en France se font au suffrage universel et il n’y pas de sénateurs cooptés comme c’est, par exemple, le cas en Algérie. Le vote est indirect via les grands électeurs que sont les maires, conseillers municipaux, conseillers généraux ou régionaux. Depuis 2012, malgré la victoire de la gauche qui avait décroché la présidence de la République avec François Hollande et une majorité à l’Assemblée nationale (députés), il était de plus en plus clair que le suffrage direct à deux tours cachait mal le fait que le pays était globalement ancré à droite et à l’extrême droite. Une carte des forces politiques en présence ne laissait aucun doute à ce sujet, avec une gauche, tous partis confondus, qui oscillait entre 30 et 35%. Les grands électeurs, avec une sensibilité politique de droite dominante, ne pouvaient donc que faire basculer le Sénat.Ainsi, la gauche Le parti de Marine Le Pen à la conquête du pouvoir tient donc à présent les manettes d’un pays qui lui échappe, avec un fort désir de droite, même si au lendemain des sénatoriales, les commentateurs estimaient que, si la gauche avait perdu, elle faisait finalement bonne figure. LE PAYS ÉCHAPPE À LA GAUCHE A tel point que le vice-président sortant, Didier Guillaume, réclamait dès hier matin la présidence de la commission des finances, nœud essentiel en ce temps où les questions budgétaires sont au centre de la vie économique française tourmentée. La droite républicaine totalisait donc 188 sièges, soit 13 de plus que la majorité absolue (175), la gauche 155 et le FN 2 : David Rachline dans le Var et Stéphane Ravier dans les Bouchesdu-Rhône. A gauche, les dégâts sont surtout sensibles pour les radicaux de gauche (PRG). Le Front de gauche (Parti communiste et Parti de gauche) perd ainsi trois des cinq sièges qu’il détenait (Allier, Bouches-du-Rhône, Rhône). Les socialistes ont mieux résisté. L’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, réélu dimanche, brigue la présidence de la Chambre haute. Il deviendrait le troisième personnage de l’Etat et l’homme fort en cas de vacance de la présidence de la République. Avec un François Hollande à moins de 20% de satisfaction dans l’opinion publique et les successives mises au tapis électoral pour la gauche, tout est possible. Surtout que le Sénat va aujourd’hui tout faire pour gêner les initiatives législatives du gouvernement socialiste, dopé par ce résultat et par le retour, comme chef de file de la droite, de l’ancien président, Nicolas Sarkozy. Malgré ses ennuis judiciaires dont des épisodes s’écrivent chaque jour, il peaufine sa revanche avec une artillerie politique que le Sénat va en outre lui apporter. Walid Mebarek L’AMDH DÉNONCE L’INTERDICTION SYSTÉMATIQUE DE SES ACTIVITÉS Les droits de l’homme foulés aux pieds au Maroc ● Les premières victimes de cette situation de non-droit sont les militants sahraouis qui font l’objet d’une véritable chasse à l’homme dans les territoires occupés illégalement par le Maroc. L a monarchie marocaine confirme une nouvelle fois que les droits de l’homme constituent le cadet de ses soucis. Pour preuve : l’Association marocaine des droits humains (AMDH), la principale organisation indépendante de défense des droits de l’lomme au Maroc, a dénoncé hier «l’interdiction systématique de ses activités» ces dernières semaines, sur fond de tension croissante avec les autorités du royaume. «L’interdiction de nos activités est devenue systématique dans les lieux publics, mais aussi dans des lieux privés comme les hôtels», a déclaré le président de l’AMDH, Ahmed El Haij, lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de l’organisation. Le conférencier, excédé, a soutenu que ces interdictions «montrent clairement qu’il existe un recul (...) et une attaque généralisée contre des droits pourtant garantis par la nouvelle Constitution» adoptée en 2011 durant le Printemps arabe. «Nous demandons aux autorités de cesser cette escalade sans précédent, dont l’AMDH est la principale victime», a encore clamé M. Haij, selon l’AFP qui rapporte l’information. Dans un document remis à la presse, l’ONG, qui avait déjà fustigé en mars une «campagne» à son encontre, recense une quinzaine d’interdictions depuis juillet. Jugeant que «l’Etat se place au-dessus des lois par de telles mesures liberticides», Ahmed El Haij a souligné que l’AMDH porterait «plainte pour recouvrer ses droits». Il a fait valoir que le ministre de la Justice, Mustafa Ramid, avait lui-même remis en cause certaines interdictions. Il est à rappeler que les frictions se sont multipliées ces derniers mois avec des ONG locales et internationales. Début septembre, Amnesty International a dénoncé l’interdiction d’un rassemblement de jeunes militants d’Europe et du monde arabe prévu à son initiative. En juillet, des associations avaient vivement critiqué des propos du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, accusant des ONG de servir un agenda étranger — en allusion à certains de leurs financements — et d’affaiblir par leurs critiques la lutte contre le «terrorisme». Hier, ce sont les organisateurs d’une «caravane de solidarité avec les migrants» qui ont, à leur tour, exprimé leur «indignation» dans le sillage de son interdiction. Selon le Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et des migrants (Gadem), cette manifestation a été «bloquée» samedi à l’entrée de Tanger, ville où un ressortissant sénégalais a été tué le mois dernier lors de heurts sanglants entre des migrants subsahariens et des résidents marocains. Présente, une équipe de TV5 Monde a été empêchée de couvrir cette caravane, ont également signalé plusieurs participants, d’après qui le matériel vidéo des journalistes a été saisi et les images effacées. Il est à rappeler cependant que les premières victimes de cette situation abominable sont les militants sahraouis qui font l’objet d’une véritable chasse à l’homme dans les territoires occupés illégalement par le Maroc. A. Z. Des députés rivaux du Parlement libyen se retrouvaient hier, pour la première fois, autour d’une table de négociations sous l’égide de l’ONU, qui tente d’amorcer un dialogue politique en vue de mettre fin à l’anarchie institutionnelle. Des élus, dont certains soutiennent les milices de Fajr Libya, boycottent les travaux du nouveau Parlement qui se voit contraint de siéger à Tobrouk, à 1600 km à l’est de Tripoli, pour échapper à la pression des milices. Outre les violences qui ponctuent leur quotidien depuis la chute, il y a trois ans, de Mouammar El Gueddafi, les Libyens font face aujourd’hui à une situation inédite : deux Parlements et deux gouvernements, compliquant un peu plus la difficile transition politique. AFGHANISTAN K Le gouvernement afghan signera aujourd’hui un accord bilatéral de sécurité avec les Etats-Unis régissant la présence d’un contingent militaire américain en Afghanistan après 2014. L’adoption de ce texte avait été sans cesse repoussée en raison du refus du président sortant, Hamid Karzai, de le signer. Le nouveau président Ashraf Ghani s’est en revanche engagé à signer ce document qui doit autoriser la présence d’environ 12 500 soldats étrangers, dont 9800 américains, après le retrait des troupes de l’OTAN, à la fin de l’année 2014. L’intronisation de M. Ghani a eu lieu hier. A la fin 2016, les troupes américaines devraient être réduites à celles d’une ambassade. 14 MEDIA DRIVING EXPERIENCE Une épreuve unique ! 14 MERCEDES BENZ GMS lance la nouvelle Classe C El Watan AUTO Mardi 30 septembre 2014 - Supplément hebdomadaire email : [email protected] - [email protected] Essai NOUVELLE CHEVROLET OPTRA 1.5 LITRE, 112 CV PHOTOS: D. R. Une berline sécurisée et familiale P résentée en avant-première nationale au Salon de l’automobile d’Alger, en mars dernier, la nouvelle Chevrolet Optra est une véritable berline familiale. Sa devancière, lancée en Algérie en 2004, avait connu un grand succès auprès des pères de famille, des chauffeurs de taxi et des cadres des entreprises. Cette nouvelle version de la Chevrolet Optra fait son entrée sur notre marché avec un rapport qualité-prix des plus avantageux dès lors qu’elle est cédée chez Diamal, représentant en Algérie des marques du groupe GM, au tarif de 1 390 000 DA. Sauf qu’à ce prix-là, le client avide de véhicules sûrs, confortables, modernes et super équipés, partira avec un nombre important d’équipements de confort et de sécurité à bord de son véhicule. On peut citer à titre d’exemple l’ABS avec EBD et aide au stationnement, deux airbags frontaux pour le conducteur et le passager à l’avant ainsi qu’une gamme large d’équipements pratiques et utiles pour un maximum de confort et de la convivialité à bord : Port USB, Radio CD/MP3 d’origine avec 6 haut-parleurs, climatisation, vitres électriques AV/AR, volant réglable en hauteur, feux antibrouillard, jantes en alliage. ÉVOLUTION STYLISTIQUE Côté esthétique, la nouvelle venue de chez Chevrolet se distingue par son design moderne aux lignes fluides. Berline intermédiaire, qui se positionne entre l’Aveo et la Cruze, soit en entrée du segment «C», la nouvelle Optra revendique une allure moderne et affirmée, tout en restant confortable, ainsi qu’un intérieur fonctionnel et élégant. Le design de l’extérieur se distingue par le capot portant en son centre un bombage, les projecteurs effilés, d’une toute nouvelle calandre au contour chromé et de nouvelles optiques lui conférant une agressivité ainsi que de nouveaux feux arrière. Avec ses nouvelles dimensions de 4, 597 m de long pour 1, 735 m de large et 1, 460 m de haut, elle dispose d’un espace généreux à l’intérieur grâce notamment à son empattement de 2, 639 m, alors que le volume du coffre est de 445 litres. L’habitacle respire le confort, l’espace et la générosité, qui ferait pâlir d’envie d’autres berlines plus prestigieuses. Une planche de bord ergonomique avec un cadran central cerclé de chrome et une console centrale qui abrite les principales commandes de confort et de sécurité. Les sièges enveloppent confortablement les corps des passagers. Côté moteur, la nouvelle Optra est équipée du bloc moteur 4 cylindres en ligne essence de 1.5 l développant 112 CV à 5800 tr/mn et une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Tout au long de notre périple d’essai qui nous a conduit aussi bien sur les autoroutes algériennes que sur les chemins communaux et autre routes nationales, la nouvelle Optra s’est montrée agréable à la conduite. Son vaste coffre peut contenir tout ce dont une famille a besoin pour les espaces en fin de semaine ou les déplacements inter-villes. Cette berline séduisante et confortable est le véhicule idéal aussi bien pour un usage quotidien que pour les longs trajets, d’autant qu’elle ne consomme en moyenne que 6,3 litres aux 100 km. Nadir Kerri 14 L’ÉVÉNEMENT É É El Watan Autos - Mardi 30 septembre 2014 MERCEDES BENZ GMS lance la nouvelle Classe C PHOTOS : D. R. C ’est officiel. La nouvelle Mercedes Benz classe C est actuellement disponible chez German Motors Service (GMS), représentant officiel de la marque allemande Mercedes-Benz VP et VUL. Le lancement de cette nouvelle berline premium s’est déroulé, dans la soirée de jeudi dernier, au niveau de son showroom central de Dély Ibrahim en présence d’un nombre important de la marque à l’étoile. Lors de son intervention, Zahia Mekerba, responsable marketing et communication chez GMS affirmera que la Mercedes classe C demeure le modèle le plus important de la gamme Mercedes commercialisée en Algérie et qu’elle connaît un grand succès et a bénéficié d’un intérêt particulier lors de sa conception. «Le client de cette 5e génération de la classe C a le choix entre deux visages très différents, deux versions : l’AMG Line, qui bénéficie d’un style sportif avec étoile centrale sur la calandre et la finition Exclusive qui profite d’une grille de calandre avec étoile Mercedes sur le capot moteur», dira-t-elle. Avec des formes épurées qui soulignent sa technologie intelligente, la nouvelle classe C offre des surfaces bien définies tendues pour un design moderne et émotionnel. Ses lignes modelées avec précision génèrent un saisissant jeu d’ombres et de lumière. De profil, les proportions sont équilibrées. Côté équipements de série, GMS annonce des projecteurs halogènes H7 et un programme qui comprend deux variantes à LED à faible consommation : une version statique et un modèle dynamique avec Intelligent Light System à LED inclus dans les finitions proposées par le concessionnaire. Leur design nocturne caractéristique rend la classe C immédiatement reconnais- sable dans l’obscurité. Les feux arrière et les feux de stop intégrés aux blocs optiques arrière sont à LED sur tous les modèles. A l’intérieur, les designers de chez Mercedes Benz ont opéré une vraie révolution avec un niveau d’exigence très élevé. Les matériaux haut de gamme sont soigneusement posés et la qualité de finition est de haute facture. La console centrale dégage des lignes fluides avec une allure sportive. Sur les modèles dotés de boîte à vitesse automatique, l’absence de levier de vitesse a permis aux designers de créer une console centrale spécifique avec un design encore plus fluide et épuré. La présence d’un grand écran central couleur haute définition de 7 pouces et de De notre envoyé spécial à Zemmouri (Boumerdès) Amar Fedjkhi L e rallye des médias dans sa cinquième édition intitulée «The Media Driving Experience» développe une autre vision de la compétition automobile et de conduite. Concept : pas de vitesse, mais une conduite en hors-piste. Cela s’est déroulé du 22 au 24 septembre au complexe touristique le Grand Bleu, à Zemmouri El Bahri, dans la wilaya de Boumerdes. Une quinzaine de participants représentant les différents médias algériens, dont El Watan, ont pris part à ce challenge qui se veut de plus en plus une formation et la découverte d’un autre type de conduite, difficile dans un circuit aménagé spécialement pour l’événement. Organisé comme à l’accoutumée par le magazine en ligne DZ Auto et encadré exclusivement par le formateur, le pilote Kheirdine Serrir, les participants étaient très impressionnés vu que la plupart d’entre eux, ont découvert pour la première fois, un autre type de conduite de plus en plus difficile. La première étape, celle de franchissement, avec des véhicules 4x4 et un 4x2, était une épreuve très délicate. Au départ, c’est en compagnie de l’instructeur Serrir que les journalistes découvrent 8,4 pouces sur le modèle avec Comand Online fournit clairement l’ensemble des informations du système multimédia. Mercedes-Benz intègre sur la classe C de nombreuses innovations technologiques, à savoir l’ouverture coffre mains libres, pavé tactile & agility select, affichage tête haute, système Pre-safe, caméra de recul…Pour les deux finitions retenues pour le marché algérien, GMS précise que l’AMG Line bénéficie de certains éléments spécifiques à l’instar du système d’échappement à deux sorties visibles intégrées dans le pare-choc, des jantes alliage AMG 18 pouces à 5 branches, grille de calandre sportive intégrant l’étoile Mercedes et deux lamelles en argent le circuit, avant que les participants ne prennent l’initiative de faire ce franchissement seuls. Sans la collaboration de certains concessionnaires à l’image de Peugeot, Sovac et Hyundai, l’événement n’aurait pas eu lieu. Ces derniers ont mis à la disposition des journalistes plusieurs véhicules : Tucson, Amarok, Duster et Navara. La première journée, les journalistes, dont la plupart ont déjà participé aux éditions précédentes, a été consacré à la formation et surtout à la découverte du circuit. Il faut dire que conduire sur cette piste n’est pas chose aisée, d’autant que le pilote doit rouler sur le sable, dans la boue, traverser un bassin et autres obstacles. Les encadreurs, à leur tête le maestro Kheirdine Serrir, ont tout fait pour rendre l’accès et ce franchissement très difficile. «Surtout suivez mes conseils et ne pas avoir peur….», dit-il à chaque fois qu’un journaliste prend le volant d’un 4x4. M. Serrir n’hésite pas d’ailleurs, à blâmer, avec beaucoup de politesse et de gentillesse, ceux qui ne suivent pas à la lettre ses instructions. Et ce n’est pas facile ! Prendre avec un 4x4 une descente «dangereuse et impressionnante» n’est pas une chose facile. Mais le challenge a été réussi et tous les journalistes ont relevé le défi en empruntant ce circuit,certains ont refait le franchissement plusieurs fois... Ce circuit, selon les formateurs, est dédié exclusivement au motocross, dont les épreuves se déroulent presque chaque week-end. Les participants ont été conviés à effectuer un démarrages en côte avec le talon pointe. Là, ce ne sont pas tous les journalistes qui ont réussi ! L’exercice est simple mais très difficile. Le conducteur doit lâcher le frein à main en appuyant en même temps sur la pédale de frein et utiliser seulement un seul pied pour démarrer, sans reculer. Bien évidement, la démonstration de M Serrir était impressionnante. En somme, ce rallye dans sa nouvelle dimension, comme affirmé par les organisateurs et le formateur, vise beaucoup plus à apprendre des nouvelles techniques de conduite, notamment celles de franchissement. A.F. iridium mat avec inserts chromés, etc. Quant à la finition Exclusive, GMS propose des jantes alliage AMG de 19 pouces multibranches, une sellerie en cuir noir, des inserts décoratifs en tilleul marron clair brillant, une grille de calandre haute classique à cadre tridimensionnel, les baguettes des lamelles avant et baguette verticale chromées. Quant aux motorisation, deux blocs moteurs sont retenues pour notre marché, à savoir le diesel C220 CDI développant 170 CV et un 2.0 essence C 250 de 211 CV aux normes Euro 4 et équipés de la fonction Stp-Start ECO ainsi que d’une boite à vitesse automatique 7G-DCT. Il est utile de rappeler que la Mercedes Classe C, née en 1982, s’est vendue à 8,5 millions d’exemplaires à travers le monde. GMS en a vendu 4000 unités en Algérie. Elle demeure leader dans son segment. La nouvelle Classe C est disponible chez GMS au tarif de 7 250 000 DA pour la version Exclusive C220 CDI 170 CV alors que la version AMG Line C220 CDI 170 CV est facturée à 7 405 000 DA. La Classe C AMG Line C250 essence de 211 CV est cédée à 7 095 000 DA. Nadir Kerri MEDIA DRIVING EXPERIENCE Une épreuve unique ! INTERNATIONAL 15 El Watan Auto - Mardi 30 septembre 2014 MONDIAL DE L’AUTOMOBILE DE PARIS PHOTOS : D. R; De l’histoire et... des légendes L e Mondial de l’automobile de Paris pour son édition de 2014 fera un tour dans l’histoire de l’automobile. En marge de cette édition, le public aura droit, selon le communiqué des organisateurs de ce salon, à un parcours d’exposition rythmé par un découpage chronologique des grandes périodes qui ont marqué l’histoire parallèle de l’automobile et de la mode depuis la fin de la révolution industrielle à nos jours. Seront présentées une cinquantaine de voitures emblématiques de leur génération : des premières Panhard et Ford T auxquelles on associe les grandes heures de la belle époque aux stars des concours d’élégance des années 20 et 30 et leur carrosserie mythique (VoisinAérosport, Renault Nerva Grand Sport), des icônes de l’après-guerre (Mercedes-Benz 300 SL Papillon, Jaguar XK 120, Facel Vega HK II, Citroën DS19…) à celles des années pop (Citroën Méhari, Renault 4L La Parisienne, Matra 530 Sonia Delaunay, Alfa Roméo Montréal, Toyota 2000 GT…), en passant par les années 80 et 90, représentatives des «années performances» (les Peugeot 205 GTI et Citroën GTI Turbo). Notre ère contemporaine exprimera une plus grande proximité entre les deux industries, comme en témoignent certains conceptcars comme la Renault DeZir avec ses lignes sensuelles ou la Peugeot HX1 qui a collaboré avec le créateur de chaussures Pierre Hardy dès sa conception. Sans oublier la présentation de quelques véhicules cosignés : la Mini Paul Smith (1998), la Suzuki Swift Little Marcel (2012), la Smart ForTwo Jeremy Scott (2013) ou la Seat Mii by Mango (2014). Dans un autre registre, l’INA, offrira aux visiteurs des perles mythiques de son patrimoine audiovisuel avec des extraits de journaux télévisés relatant les grands moments des concours d’élégance, des images de magazines fémi- nins datant d’époques où les silhouettes de mode entraient en parfaite harmonie avec la voiture que l’on possédait, des passages d’émissions cultes, comme Dim Dam Dom recréant avec humour et créativité des scènes de mode, comme celle du coureur automobile Johnny Servoz-Gavin en compagnie de sa muse Olga, Georges-Picot autour de sa voiture de prédilection la Matra. Nous verrons un défilé vivifiant de la Maison Courrèges au cœur d’une exposition sur les bolides de course au Musée des arts décoratifs dans les années 70. Enfin, des interviews rares de personnalités passionnées, comme celle de Jean-Louis Dumas (dirigeant de la maison Hermès pendant 25 ans) dans l’environnement de son break Volvo 240 Turbo. L’iconographie de l’exposition sera par ailleurs nourrie de tirages grands formats de photographies de mode en provenance d’auteurs majeurs comme Henry Clarke, Robert Doisneau, Helmut Newton, Peter Knapp, Jean-Daniel Lorieux ou Peter Lindbergh. Enfin, des archives de constructeurs (publicités ou catalogues) entourant des modèles aussi élégants que la Citroën SM ou l’Alpine Renault A310 nous montreront qu’elles peuvent rivaliser avec de véritables clichés de mode. Contribution SÉCURITÉ ROUTIÈRE /AÏD EL ADHA Prudence sur les routes Par Mohamed Hadjen Expert en sécurité routière A l’occasion de ce long week-end de la fête de l’Aïd El Adha, traditionnellement marqué par de forte affluence routière, un appel à tous les usagers de la route à la plus grande vigilance, de planifier leurs déplacements et au strict respect des règles du code de la route. Comme chaque année, les forces de police et de gendarmerie restent mobilisées afin de prévenir et de réprimer les fautes de comportement, et pour faire diminuer l’insécurité et l’incivilité sur la route. FAISONS TOUS EN SORTE QUE LA ROUTE RESTE UN PLAISIR SOYEZ PRUDENTS ! SOYEZ VIGILANTS ! Quelques conseils pour profiter pleinement du week-end. • Soyez attentif à la conduite. • Attachez vos ceintures de sécurité à l’avant, les ceintures à l’arrière sont fortement conseillées. • Adoptez une conduite apaisée. • Respectez les limitations de vitesse et les distances de sécurité. • Restez vigilants notamment en observant des temps de pause régulière. • Eviter l’utilisation du téléphone cellulaire au volant. • Eviter de prendre le volant en cas de fatigue ou de somnolence afin de préserver des vies humaines et des biens. • Soyez particulièrement vigilants à la vulnérabilité des deux-roues motorisés, notamment lors de manœuvres ou de changements de direction, n’oubliez jamais de mettre votre clignotant. Contrôlez dans vos rétroviseurs ou en tournant la tête qu’aucun deux-roues ne se trouve dans l’angle mort. • Vérifiez le bon état de marche de votre véhicule et notamment le gonflage des pneus. • Pour les deux roues motorisées, portez vos équipements (casque, gants, blouson, pantalon...). • Anticipez le comportement des autres usagers et ne surprenez pas les automobilistes par des accélérations brusques. LA LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE NE PEUT ÊTRE GAGNÉE QU’AVEC LA MOBILISATION DE CHACUN A l’occasion de la fête de l’Aïd El Adha, le plus beau des cadeaux que je vous offre, c’est de rester vigilant et de respecter le code de la route et «de rentrer en vie» car il y a toujours quelqu’un qui vous attend. M. H. ANNÉE 2014 La Chine premier producteur mondial a production automobile en Chine devrait dépasser les 24 millions d’unités en 2014, soit un quart de la production mondiale, faisant du pays le premier producteur automobile du monde, selon Ll’Association des constructeurs automobiles de Chine. «La Chine est le plus grand pays producteur de véhicules au monde, plus de 24 millions de véhicules seront produits et vendus cette année sur le plus grand marché automobile du monde», a indiqué Dong Yang, vice-président de l’association. De janvier à août 2014, les ventes et la production d’automobiles en Chine ont dépassé respectivement les 15 millions d’unités. Dong Yang a indiqué que «la coopération avait apporté d’énormes contributions à l’industrie automobile chinoise et qu’elle aidait le pays à former des talents et à maîtriser les technologies avancées». Selon lui, «la Chine profitera des expériences des joint-ventures pour créer des marques domestiques tout en approfondissant sa coopération avec les entreprises étrangères en matière de recherche et développement». En 2013, 21,98 millions de véhicules ont été vendus dans le pays, en hausse de 13,87% en base annuelle, alors que la production automobile a atteint 22,12 millions d’unités, soit une augmentation de 14,76%. 85e SALON DE L’AUTOMOBILE DE GENÈVE 2015 Un regard tourné vers l’avenir L ’affiche du 85e Salon international de l’automobile (5 au 15 mars 2015) a été réalisée par des étudiants de la filière communication visuelle de l’Ecole supérieure des arts de Zürich (Zürcher Hochschule der Künste ZHdK) dans le cadre d’un concours et sous la direction de leur chargé de cours, Jonas Voegeli. Les gagnants, Monika Regina Nef et Nico Bucci, ont thématisé les divers détails d’une voiture. A travers l’illustration puissante d’un phare, ils représentent un regard tourné vers l’avenir. Monika Regina Nef et Nico Bucci expliquent leur sujet : «Nous avons examiné chacun des éléments d’une voiture, parce que ce sont souvent ces détails qui en font son unicité et son élégance. La dynamique des couleurs de l’illustration peut être interprétée de plusieurs manières. La référence visuelle d’une caméra infrarouge souligne l’aérodynamique et la puissance des détails.» Jonas Voegeli, professeur de la filière communication visuelle et chargé des cours de bachelor et master d’art en design éditorial à la ZHdK, a accepté le défi en juin dernier et l’a immédiatement intégré dans le programme de formation. Le choix des responsables du Salon l’a enthousiasmé : «L’équipe Nef/Bucci a réussi une réalisation graphique simple et une construction efficacement réduite. Le sujet paraît contemporain et saura séduire un public.» Une vingtaine d’étudiants ont participé (seuls ou en équipe) au concours. La direction du Salon de l’automobile a ainsi, pour la deuxième année consécutive, mandaté une école d’art suisse. L’affiche 2014 avait été réalisée par la Haute école d’art et design de Genève (HEAD). Le sujet sera décliné sur les différents supports de communication nationaux et internationaux du Salon de l’automobile 2015. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 16 C U LT U R E FRANCOPHONIE COOPÉRATIVE NACERA BELAZA Kamel Daoud, Prix des cinq continents «Temps dansé» e jury du Prix des cinq continents de la francophonie, réuni le 26 septembre au siège de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Paris, a désigné Kamel Daoud comme récipiendaire, pour son roman Meursault,contre-enquête, paru chez Actes Sud, en France, et Barzakh, en Algérie. La cérémonie de remise de cette distinction aura lieu le 28 novembre prochain à Dakar (Sénégal), dans le cadre du 16e sommet de la francophonie. Le jury, présidé par l’écrivain, prix Nobel de littérature, JeanMarie Gustave Le Clézio (Maurice), a souhaité récompenser «un roman qui interroge nos aveuglements historiques toujours actuels et pose la question de la justice et de la prise en compte de l’altérité une fois apaisée la terreur coloniale». Le prix des Cinq continents, créé par la francophonie en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène littéraire internationale. Le prix des Cinq continents de la francophonie est composé du jury international suivant : Jean-Marie Le Clézio (île Maurice), président - Lise Bissonnette (Canada-Québec), Ananda Devi (Maurice), Hubert Haddad (Tunisie-France), Monique Ilboudo (Burkina Faso), Paula Jacques (France-Egypte), L Vénus Khoury-Ghata (Liban), Pascale Kramer (Suisse), René de Obaldia de l’Académie française (Hong Kong), Lyonel Trouillot (Haïti) et Amal Sewtohul, lauréat du prix 2013, qui siège pour cette session. La trame du livre ? Il est le frère de «l’Arabe» tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, Haroun, qui, depuis l’enfance a vécu dans l’ombre et le souvenir de l’absent, ne se résigne pas à laisser celui-ci dans l’anonymat : il redonne un nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage trop ensoleillée. Haroun est un vieil homme tourmenté par la frustration. Soir après soir, dans un bar d’Oran, il rumine sa solitude, sa colère contre les hommes qui ont tant besoin d’un dieu, son désarroi face à un pays qui l’a déçu. Etranger parmi les siens, il voudrait mourir enfin… Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Etranger, d’Albert Camus, Meursault, contre-enquête joue vertigineusement des doubles et des faux-semblants pour évoquer la question de l’identité. En appliquant cette réflexion à l’Algérie contemporaine, Kamel Daoud, connu pour ses articles polémiques, choisit cette fois la littérature pour traduire la complexité des héritages qui conditionnent le présent. Il faut rappeler que Kamel Daoud est aussi en lice pour d’autres prix littéraires, notamment le Goncourt 2014, le Prix des cinq continents de la francophonie, le prix des PHOTOS : D. R. ● C’est l’année de notre confrère, l’auteur Kamel Daoud ● Quelques jours après avoir reçu le prix François-Mauriac, décerné par l’Académie française, il vient d’être l’heureux récipiendaire de la 13e édition du Prix des cinq continents de la francophonie pour son roman Meursault, contre-enquête. Kamel Daoud, un écrivain très «prisé» Lettres arabes et le Renaudot (première sélection). Né en 1970 à Mostaganem (300 km à l’ouest d’Alger), Kamel Daoud a suivi des études de lettres françaises après un bac en mathématiques. Il est journaliste au Quotidien d’Oran – troisième quotidien national francophone d’Algérie –, où il a longtemps été rédacteur en chef et où il tient depuis douze ans la chronique quotidienne la plus lue d’Algérie. Ses articles sont régulièrement repris par la presse française (Libération, Le Monde, Courrier international...). Il vit à Oran. Il est l’auteur de plusieurs récits, dont certains ont été réunis dans le recueil Le Minotaure 504 (Sabine Wespieser éditeur, 2011) – initialement paru à Alger sous le titre La Préface du nègre (éditions barzakh, 2008) et distingué par le prix Mohammed Dib du meilleur recueil de nouvelles en 2008. Traduit en allemand et en italien, salué par la critique française, Le Minotaure 504 figurait dans la sélection finale du prix Wepler et sur celle du Goncourt de la nouvelle 2011. Synthèse/K. S. 7e FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE D’ALGER Le métier d’agent littéraire au centre du débat ● Si le métier d’agent littéraire en bande dessinée est peu répandu en Europe, il n’en demeure pas moins qu’en Amérique, il est en nette expansion. C ’est du moins ce que se sont évertués à affirmer les spécialistes en la matière, à savoir l’agent intercontinental français Nicolas Grivet et le directeur chinois de Beijing Total Vision Wang Ning, lors d’une rencontre-débat intitulée «Les professionnels et les agents littéraires en BD», animée, jeudi dernier, à l’espace Madaoui au chapiteau de Riadh El Feth. Après avoir présenté les deux invités de marque, la modératrice et journaliste Narimène Saâdouni a d’emblée donné un petit aperçu sur le métier d’agent littéraire en BD. «Ce sont, selon elle, des agents de l’ombre qui cultivent le secret des uns et des autres». Nicolas Grivet se présente comme un poumon entre un projet avec un éditeur ou encore avec un artiste qui souhaite s’engager sur la publication de ce projet-là. Il a travaillé pendant sept ans avec un éditeur de mangas qui appartient au groupe Hachette. «Nous étions, dit-il, en charge d’acheter des licences japonaises pour le marché francophone. Pendant des années, j’ai travaillé avec des agents japonais sur le rachat de licence. Lors d’un voyage à New York , comme touriste, j’ai pu voir en faisant le tour des librairies qu’il y avait très peu d’ouvrages traduits. Je me suis dit modestement qu’il y avait possibilité d’apporter des projets». Il a ainsi commencé par cibler des marchés d’éditeurs français. Il s’est intéressé à l’illustrateur Ludovic Debeurne qui traite dans sa BD d’anorexique. «Je me suis dit qu’il était possible de trouver un éditeur américain pour ce type d’ouvrages. Rapi- dement, j’ai trouvé un éditeur américain. Ludovic est venu faire une tournée de dédicaces aux USA. Ce qui m’intéresse dans ce métier, c’est d’organiser des rencontres improbables entre différentes cultures», argue-t-il. Dans le sillage de sa pensée, le conférencier estime que le Fibda est un carrefour des différentes cultures. Il croit aussi à la puissance du message que l’on peut passer à travers la BD. Il y a une couleur sur les titres qu’il défend et qu’il essaye d’apporter. «Il est vrai que dans un premier temps dans mon activité littéraire, j’étais surtout spécialisé pour apporter des projets européens vers le marché nord-américain. Je suis resté deux ans et demi aux Etats-Unis et au fur et à mesure en tissant des liens avec des éditeurs, les contrats se passaient assez bien ainsi que le suivi des projets. Certains éditeurs américains me demandent, à présent, si je peux présenter leurs droits sur d’autres territoires, tels que l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la France. C’est comme cela qu’un livre sur John Lewis, qui était un compagnon de Martin Luhter King, est sorti dernièrement chez Ruxel». Nicolas Grivet essaye d’avoir une diversité sur son catalogue. Il est amené à voyager sur des salons et à chaque fois qu’il visite un pays, il se dit qu’il y a un projet qui pourrait sortir de sa langue et être traduit dans une autre langue. Il va sans dire que cet agent littéraire accorde une importance capitale à la traduction. De son côté, le spécialiste chinois Wang Ning a soutenu que l’objectif de sa démarche est justement de faire connaître la BD au peuple chinois. Car des Chinois ne lisent généralement que les mangas. La BD européenne leur est inaccessible. Ce sont les enfants qui lisent la BD, contrairement aux Algériens et aux Français qui sont fans de BD. Son credo est d’emmener la BD européenne en Chine. L’orateur indique que la Chine fait face au problème de la censure. Les auteurs chinois sont interdits par le gouvernement d’aborder dans leurs œuvres la politique, la religion, la violence et le sexe. Il faut avoir une autorisation du gouvernement pour pouvoir publier une BD traitant sur l’un des quatre thèmes cités. «Cette censure, selon lui, ne tue pas la création.». Nacima Chabani La chorégraphe Nacera Belaza met la danse contemporaine à l’honneur pour la 2e édition consécutive du «Temps dansé» du 27 octobre au 6 novembre 2014. Il s’agit d’un temps fort de visibilité pour la danse contemporaine dans cinq villes d’Algérie : Alger, Constantine, Annaba, Oran, Tlemcen. Nacera Belaza, en charge de la direction artistique de la manifestation, a choisi de programmer cinq compagnies internationales de danse contemporaine sur un thème autour du solo : «J’ai souhaité, à travers cette nouvelle édition, mettre en valeur l’expérience du solo, celle de l’interprète seul sur le plateau. Le solo est indéniablement, à mes yeux, une forme d’autoportrait comme il en existe souvent dans les autres arts et notamment en peinture On pourrait résumer cette démarche de la manière suivante : l’être humain qui tente de se rapprocher de sa vérité la plus profonde en lui donnant bien souvent une forme qui le dépasse lui-même.» Le programme se compose d’une immersion dans quatre univers artistiques différents : Voyage des poussières du hip-hoppeur algérien Ahmed Khemis, en passant par le mouvement circulaire obsessionnel de la pièce Not About Everything du chorégraphe américain Daniel Lineham, le solo sur la quête d’identité Mâa Labyrinthe de l’afro hip-hoppeur burkinabé Souleymane Koné accompagné de son musicien Erwan Bouvier et enfin la douce transe de La Traversée de Nacera Belaza. A Alger, la chorégraphe allemande Léa Martini se joindra au programme avec son solo In the Inside there is sleeping, invitée par le Goethe Institute. Plusieurs actions sont proposées au public en marge des représentations. Un séminaire de journalisme culturel permettra de créer un espace de réflexion sur la critique d’art avec les journalistes les 12 et 13 octobre à Alger. Un volet de formation artistique à la danse est proposé, avec un atelier de pratique dans chaque ville, donné par l’un des chorégraphes invités. Des ateliers de formation à la vidéo, accessibles à tous, sont également proposés par un vidéaste algérien dans chacune des villes. A l’issue de chaque représentation, une rencontre avec les artistes est organisée. L’exposition de photographies Entre deux rives retraçant le «Temps dansé» 2013 est programmée à l’Institut français d’Oran du 26 au 31 octobre 2014, à l’Institut français de Constantine et du 4 au 13 novembre 2014 à l’Institut français d’Alger. Une conférence de presse de lancement ouverte au public est prévue à l’Institut français d’Alger le 27 octobre 2014 à 11h. Le «Temps dansé» reçoit le soutien de l’ambassade de France en Algérie, de l’Institut français et la Société Générale Algérie. Programme complet et informations à retrouver sur : http://cie-nacerabelaza.com/ WordPress3. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Science des êtres vivants 2.Il est chargé d'introduire les visiteurs. Prénom 3.Accumuler. Sélection 4.Eau du matin. Pleine de joie. Sur la Tille 5. Manganèse. Partie de l'ovule d'une angiosperme. Eau-de-vie 6. Entendu après coup. Se dit d’organismes adaptés aux climats arides 7.Ruminant. Le plancher des vaches. Vieille note 8. Grâce à Dieu. Tableau de maître. Robuste 9.Demi-tour. Voit le jour. Conifère 10.Lieux d'apprentissage. Nuance. Premier impair 11.Berné. Dans. Raccommode 12.Suit à la trace. Tu le précède. Existence 13.Liaison bien fragile. Conformité à la raison 14.Publie. Ville des Etats-Unis. Possèdent 15.Note. Admis. Breuvage divin. VERTICALEMENT : 1.Ensemble des médicaments disponibles. Matière de rideau 2.Ecclésiastique. Avide d'argent 3. Attachas. Muse de l'Elégie. Rivière d'Asie 4.Ville d'Allemagne. Petites bouteilles. Tour symbolique 5.Aux os saillants. Pénétration 6.Conteste. Abandonnons. Fin de soirée 7.Enfouir. Refus de gosse. Grivois 8.Cependant. Groupe de maisons. Plantes 9.Touchent. Branché 10.Recherché par des limiers. Homme politique indien. Petit amphibien 11.Habille la main. Fin de verbe. Velu 12.Privatif. Poissons. Médecin 13.Obtint. Soit. Pronom imprécis. Narine de cétacé 14.Irlande poétique. Cité antique. Possessif 15.Lettres. Adoucir. Quinze sur 15 1 N° 232 3 4 REGLE DU JEU 5 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 9 Tout Codé 2 3 8 2 5 3 9 4 8 6 5 14 9 4 6 VII 7 VIII 8 IX 10 7 1 10 6 7 1 6 12 13 14 VERTICALEMENT : 1.NONCHALANCE. AMI 2.ORIEL. ALERTERAS 3.RG. AMADOUER. ARE 4.MAIN. PRIVEES. IO 5.ANOSMIE. ERINES 6.LIN. ANON 7.ISSIAKHEM. TB. RE 8.SA. IODURE. MER 9.ATONIE. IRE. BANC 10.TIRE. VTT. NU. ONU 11.IOS. AERIEN. ET 12. ONEREUX. ATLAS 13.CASSES. EETION 14.ITE. INN. TEST 15. CAUSERAS. TRENTE. 5 1 3 6 8 bosse avec d’autres choc 4 2 3 1 5 7 8 1 3 5 9 6 2 4 5 2 6 4 8 1 7 9 3 4 9 3 2 6 7 8 5 1 2 3 4 5 7 6 1 8 9 8 7 5 9 1 3 4 6 2 6 1 9 8 2 4 5 3 7 3 4 8 1 9 5 2 7 6 relatif à l’os cubital toison de mouton 8 9 10 1 5 7 6 3 2 9 4 8 9 6 2 7 4 8 3 1 5 1- Mythique. 2- Grands papillons - Article. 3- Sélection Divulgue. 4- Matière colorante rouge - Chef d’œuvre. 5Privatif - Fait savoir expressément. 6- Essence exotique Pays d’Afrique. 7- Pronom - Tient des propos en l’air. 8- Action de chercher - Astate. 9- Enfant espiègle - Avant nous. 10- Crochet de boucherie - Elle dirige les ouvrières. SOLUTION N° 3931 HORIZONTALEMENT I- EXPANSIVES. II- QI - TOILE. III- UPSILON IN. IV- AHANER - AME. V- NOCE - ENTE. VIRASSURER. VII- MUE - LES. VIII- IN POOLS. IX- TIRER - EIRE. X- ER - TEL - EUE. VERTICALEMENT 1- EQUANIMITE. 2- XIPHO - UNIR. 3SACRE. 4- ALINEA - PET. 5- LE - SCORE. 6STORES. 7- ION - NULLE. 8- VI - ATRESIE. 9- ELIMEES - RU. 10- SENE - TEE. Fléchés Express prendre des risques signification item fleur N° 3932 venue par voie de mère boîte à lumière courba cérémonie mandat présidentiel badiane réfléchi 2 8 1 12 8 9 13 7 4 9 2 9 16 1 9 4 7 7 5 11 2 Solution Sudoku précédent 2 2 6 VERTICALEMENT 15 7 5 5 I- Relatif au corps jaune de l’ovaire. II- Faux. IIIJoyeux - Concrets. IV- Dans - Echancrure jaune - Prive d’une belle mort. V- Contestent - Plateau de tournage. VI- Malchance - Symbole chimique. VII - Résine de pharmacie -Rapport de rond - Il est facilement collable. VIII- Confiserie. IX- Ratisser - En vogue. X - Bien faite - Egratigne. 11 3 7 4 HORIZONTALEMENT 7 6 3 X 9 4 1 2 VI En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 2 5 N°3932 Par M. IRATNI V 5 Partie immergée de la coque d'un navire comprenant la quille et les œuvres vives. 1 Mots Croisés IV 1 9 N° 3932 10 11 12 13 14 15 4 7 5 9 II 8 2 8 III 3 Définition du mot encadré 7 3 1 7 N° 3932 6 2 8 5 5 I 3 8 4 1 8 8 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.NORMALISATION 2.ORGANISATION. NA 3.NI. IONS. ORSEC 4. CEANS. INNE. RAIS 5.HLM. MUA. LESTE 6.API. KIEV. USER 7.LADRE. HO. TAXE 8.ALOI. REDITE. SIS 9.NEUVE. MUR. RA 10.CREERA. RENITENT 11.ETREINTE. UELE 12.SNOB. NATTE 13.ARA. EN. MAO. SIEN 14.MARIS. RENNE. OST 15.ISEO. PERCUTANTE. Sudoku 2 accabler de dettes fleuve russe monnaie nickel étranger 8 15 13 7 17 11 1 5 7 17 8 6 4 3 6 F 3 9 4 7 7 9 2 12 9 4 8 4 2 7 6 arme médiévale propre à l’épopée lettre grecque cours espagnol 3 6 1 les premiers venus rattachai 3 métal 1 2 2 6 7 12 9 11 1 2 6 3 2 9 4 17 5 1 9 2 4 16 9 13 5 18 B 17 9 12 4 5 3 6 9 3 4 8 1 6 9 3 9 4 5 9 foyer déclares bahut anglais unités d’âge pénible id est 4 appréciée SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : LIANE - BERNARD BLIER SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : PERDITION / RAIDEURS / OTITE / LA / IRE / SECS / PLEURE / ET / REIMS / USA / UNI / AMEN / NAO / ATOMISAIT / IR / OUBLI / COCON / LES / NES / LESE. VERTICALEMENT : FARTILISATION / RAIRE / AMORCE / EDITEUR / EM / OS / IDE / REUNION / ETE / SEIN / SU / IULE / MINABLE / VORACES / AILES / NS / ST / COTISE. revenu régulier note Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 21 L’ÉPOQUE ON VOUS LE DIT CONTRAT DE MANAGEMENT EN HÔTELLERIE La Fonction publique et la directive de Sellal Lorsqu’il y a recrutement sur titre, la Fonction publique favorise les anciens diplômés et les plus expérimentés et par ordre de mérite. Mais une directive de Abdelmalek Sellal donne la priorité à ceux qui exercent dans le cadre du pré-emploi. Une situation qui ne cesse de créer des problèmes lors des recrutements de la Fonction publique. Exemple, un concours de recrutement de sept médecins généralistes risque d’être annulé à l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Mouzaïa (Blida) aujourd’hui. La cause : la procédure de recrutement a pris beaucoup de temps et dépassé les délais. La Fonction publique défend sa liste et le contrôleur financier refuse de l’entériner sous prétexte qu’elle ne répond pas aux dernières directives du Premier ministre. L’EPSP de Mouzaïa risque ainsi d’être privé de sept nouveaux médecins alors qu’il en a vraiment besoin. Appel à un rassemblement contre la haine et le rejet de l’autre à Lyon Des mosquées de la région du Rhône appellent à un grand rassemblement le 1er octobre à 19h, place Bellecour, à Lyon, «dans un contexte où on tente de nous opposer et nous imposer la haine et le rejet de l’autre». Les initiateurs de ce rassemblement souhaitent, par cette initiative, «démontrer que nous pouvons vivre tous ensemble sur le territoire français, quels que soient notre religion, nos convictions ou nos engagements». «Engageons-nous ensemble à favoriser dans notre quotidien, des attitudes de dialogue et de respect de l’autre pour construire ensemble un monde de paix», soulignent-ils encore. Et de préciser que seront présents à la manifestation le cardinal Philippe Barbarin et d’autres responsables des Eglises chrétiennes, à savoir le père Vincent Feroldi, les recteurs Kamel Kabtane et Azzedine Gaci, Benaissa Chana pour le CRCM et de nombreux représentants religieux, des responsables politiques, des chefs d’entreprise, des éducateurs, des enseignants… Sept morts dans des accidents de la route Sept personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans des accidents de la route survenus entre le 28 et les premières heures du 29 septembre sur l’ensemble du territoire national, a indiqué hier un communiqué de la direction générale de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’El Tarf avec une personne décédée et quatre autre blessées suite au renversement d’un véhicule léger, survenu au lieudit Mekia, commune de Chihani. Par ailleurs, les services de la Protection civile ont effectué deux opérations de sauvetage de personnes cernées par les eaux pluviales qui se sont abattues ces dernières 24 heures dans la wilaya de Tissemsilt ainsi que d’une autre dans la wilaya de Saïda. Dans cette même wilaya, l’opération de recherche d’une seconde personne, emportée par les eaux de l’oued Ioussit en crue, dans la commune de Tircine, se poursuit par les éléments de la Protection civile, conclut le communiqué. Barcelo aura son premier hôtel à Skikda ● La chaîne hôtelière espagnole Barcelo Hotels & Resorts a signé, le 28 septembre au Sofitel d’Alger, un accord avec l’entreprise Rania Land Sarl pour la gestion d’un hôtel d’affaires à vocation urbaine 4 étoiles à Skikda. A travers l’ajout du Barcelo Skikda Bordj El Amine à son offre, le groupe Barcelo devient la première chaîne espagnole à entrer en Algérie, le 18e pays pour la gestion hôtelière. La signature entre Mohamed Amine Benkeniou, propriétaire de l’hôtel, et José Canals, directeur général Méditerranée de Barcelo Hotels & Resorts, a eu lieu en présence de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, et de l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Son Excellence Alejandro Polanco, pour la gestion pour une période de 15 ans d’un hôtel urbain 4 étoiles de 178 chambres. Ainsi, 112 postes d’emploi directs seront créés. Lors de cette cérémonie, la ministre a fait passer son message politique : «Le gouvernement est déterminé à développer le secteur du tourisme à travers la réalisation de projets touristiques de qualité. J’ai tenu à vous réitérer la volonté affirmée du gouvernement à développer le secteur du tourisme par la réalisation de projets touristiques de qualité.» Et de lâcher une critique : «Nos établissements ont grandement besoin de se conformer aux règles de gestion comme cela se fait dans le monde.» La remarque est surtout valable pour les hôtels relevant de Gestour (publics) où la direction et les employés ont du mal à suivre l’évolution de ce secteur. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 - d’attirer les groupes internationaux. La chaîne Accor a été la première à s’implanter à travers l’enseigne Sofitel qui reste parmi les plus rentables du groupe en Algérie avec le Mercure de Bab Ezzouar. Il conserve tout son potentiel : pas question de se désengager donc d’un pays où le groupe est présent depuis 1992. Le contrat de gestion fait bénéficier à l’hôtel des systèmes de réservation, du marketing et du savoirfaire des grands groupes. Cette orientation aide à professionnaliser aussi l’activité hôtelière. L’Algérie a besoin de ce type d’hôtels pour monter en gamme et susciter une concurrence qui va certainement inciter les gérants des hôtels à améliorer leurs prestations. Kamel Benelkadi BÉJAÏA La voie ferrée obstruée depuis deux jours Efforts à M’sila pour la formation des femmes Des efforts «importants» sont déployés dans la wilaya de M’sila pour assurer une formation professionnelle qualifiante aux femmes au foyer, a-t-on appris hier auprès de la direction de la formation et l’enseignement professionnels. Pas moins de 814 postes de formation ont été réservés, cette année, à cette catégorie, soit plus de 150 offres comparativement à l’année 2013. L’objectif est de donner l’occasion aux femmes sans ressources, surtout celles disposant déjà d’un savoir-faire de base et résidant en zones rurales, d’exercer une activité pour lui permettre de disposer d’un revenu. Des actions sont continuellement menées dans la wilaya du Hodna afin d’attirer le plus grand nombre de femmes à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation mettant à contribution le mouvement associatif. Des formations déjà dispensées aux femmes rurales dans cette wilaya ont permis à des mères de famille de bénéficier d’une carte d’artisane lui permettant d’exercer un métier rémunérateur dans différents créneaux, comme la broderie, la coiffure, la couture ou encore la pâtisserie traditionnelle, a-t-on rappelé. Il se trouve que la clientèle est de type institutionnel : des conventions sont établies avec des entreprises de grande envergure (Sonatrach, Sonelgaz, compagnies d’assurance, ports) pour l’organisation de séminaires ou des vacances. En fait, l’Etat encourage les opérations de partenariat pour la gestion des installations hôtelières aux normes internationales. Pourquoi un contrat de management ? Il vise globalement plusieurs objectifs : meilleure visibilité, développement d’une stratégie de différenciation, valorisation de l’offre et mise en œuvre et construction progressive d’une image. Une formule qui a été adoptée par les autorités algériennes depuis longtemps et préférée à la privatisation. Le gouvernement a opté pour la formule afin L ’unique voie ferrée de la wilaya de Béjaïa est fermée depuis deux jours au trafic à cause d’une montée au créneau de quelques habitants du village de Tighilt n’Bagou, dans la commune de Boudjellil (à 85 km au sud de Béjaïa), réclamant le branchement de leur maison au réseau local d’électricité. «Aucun train n’est sorti de la gare depuis samedi matin à 8h», a déploré dimanche la chef de gare, Mme Rachedi, précisant qu’«un autorail se rendant sur Alger a dû faire demi-tour à Boudjellil, après qu’il fut empêché de poursuivre son chemin». Il a signalé que les voyageurs à son bord «ont été obligés de descendre et de poursuivre leur périple en montant à bord de bus de passage se dirigeant directement vers la capitale ou se rendant vers la ville voisine de Tazmalt». Le recours à l’obstruction de la voie ferrée a déjà eu lieu en début d’année pour le même motif et qui s’est soldé alors par «la promesse d’un rapide branchement de toute la zone regroupant une cinquantaine Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 de foyers», a confié le président par intérim de l’APC de Boudjellil, Larbi Laribi, rappelant qu’«un courrier de rappel a été adressé en mars dernier à la direction de l’énergie et des mines, en vain». La direction de la Société de distribution de l’électricité et de gaz de l’Est (Sonelgaz) affirme, pour sa part, «ne pas être au courant de cette demande de branchement collectif». «Nous avons reçu quelques demandes individuelles mais jamais une démarche collective de quelque autorité que ce soit», a assuré son directeur par intérim, M. Boussaïd. Ce responsable n’exclut pas pour autant, à titre d’urgence, de prendre le dossier en charge pour peu que l’on daigne dégager sur site un terrain pour accueillir un poste transformateur, un plan de masse et l’introduction d’une demande d’une autorité administrative, notamment son engagement, pour honorer les contrecoups financiers de l’opération. Hier, une équipe devait se rendre sur les lieux pour examiner la situation et prendre les mesures qui s’imposent. ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 Festival de l’astronomie populaire à Constantine Les Aurès verront l’installation d’un nouvel observatoire astronomique, il sera géré par le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). C’est ce que nous a confié le Dr Nassim Segouani, directeur de la division de physique et de haute énergie au CRAAG, en marge du Festival national populaire d’astronomie tenu du 25 au 27 septembre à Constantine. A ce sujet, Nassim Segouani, chef du projet en question, dira : «L’observatoire historique d’Alger, se trouvant à Bouzaréah et qui date de l’époque coloniale, ne nous permet plus d’élaborer des recherches scientifiques auxquelles ont peut se fier.» Il justifie ce problème auquel les scientifiques font face par le changement démographique et atmosphérique que la région a subi depuis le temps. «La ville n’était pas aussi étendue que maintenant et la pollution lumineuse est en hausse, ce qui rend notre travail difficile», poursuit-il. Pour lui, il est temps de développer l’astronomie en Algérie à travers la mise en place d’un nouveau laboratoire et son équipement par une instrumentation high-tech. Pour ce faire, le choix a été fait pour la région des Aurès. «La turbulence atmosphérique est le premier critère sur lequel on établit pareil choix», explique-t-il. Selon lui, deux régions d’Algérie pourraient abriter un tel projet : les Aurès et le Hoggar. Concernant ce dernier site, notre interlocuteur précise : «Le Hoggar pourrait constituer un bon site. Seulement il est placé aux fins fonds de l’Algérie, chose qui pénalise les chercheurs universitaires en cours de formation, pour qui ce projet en perspective est destiné. Aussi, l’accessibilité de nouveaux instruments est presque impossible.» Le chef du projet conclut en précisant : «Le projet nous a été officiellement confié par la direction cette année. L’observatoire verra le jour grâce à la coopération étrangère. Comme première étape, dès mars 2015, le lieu sera réservé à l’emplacement d’un petit télescope robotisé qu’on utilise dans la mesure de la turbulence atmosphérique.» O.-S. Merrouche Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mardi 30 septembre 2014 - 23 SPORTS MALAWI – ALGÉRIE CS CONSTANTINE L e CSC a été accroché lors de son dernier déplacement à Oran (2-1), samedi, pour le compte de la 5e journée du championnat de Ligue 1, pourtant face à un MCO remodelé et au bord de la crise. Les changements tactiques opérés par le coach Diego Garzitto n’ont pas permis au CSC d’éviter sa première défaite de la saison. Le 4-2-3-1 prôné par le club n’a pas porté ses fruits, malgré le bon rendement collectif de l’équipe. Guerrabis et Djaghbala sont les deux joueurs sacrifiés ce week-end par le coach franco-italien, après le nul à domicile du match précédent face au MCEE (2-2). Leurs remplaçants, Bahri et Rany, n’ont pas apporté le plus attendu. Après avoir perdu 5 points, le CSC est condamné à réagir face à l’USMA, jeudi prochain. Mais ce qu’il y a lieu de relever, c’est la déclaration du coach faite à la fin du match face au MCO. «Des choses anormales se sont passées avant ce match. Il y a des gens derrière tous cela qui se reconnaîtront», a déclaré Garzitto. Des mots qui renvoient à un malaise dans les vestiaires du CSC, même si le coach franco-italien refuse d’en dire davantage pour le moment. Selon des informations recueillies auprès d’une source proche du club, il s’agirait d’un problème entre le technicien et le président Bentoubal au sujet du défenseur central Lucas Rouabah, Le président de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, a été convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Il devait être auditionné hier pour répondre à certaines déclarations sur l’arbitrage. En effet, le président de la JSK aurait «reconnu la corruption» au sein de l’arbitrage et serait en possession d’une liste d’arbitres corrompus ou ayant été soudoyés pour arranger un match. Des déclarations qui ne sont pas passées sous silence et la LFP a agi pour faire la lumière sur ces agissements qui ne cessent de ternir l’image de notre football. K. G. RC ARBAÂ L’entraîneur du CSC, Garzitto qui n’a pas encore trouvé ses repères mais qui bénéficie toujours de la confiance du coach. Bentoubal exercerait apparemment une pression sur Garzitto pour qu’il écarte, même momentanément, le joueur, ce qui ne plaît pas à l’entraîneur. Pour l’heure, alors que le club est en tête du classement, les choses semblent se confirmer. Le plus important pour le club est de surmonter rapidement ce passage à vide et de trouver les doublures pour combler l’absence des deux défenseurs centraux Berthé et Aminou Bouba, qui seront out face à l’USMA. Abderrahmane Henine ES SÉTIF JSK Hannachi convoqué par la LFP L a direction du CR Belouizdad a déjà actionné sa machine à la recherche d’un successeur à l’entraîneur Victor Zvunka qui dirigera l’équipe pour la dernière fois, jeudi face à l’ASO Chlef pour le compte de la 6e journée de Ligue 1. Une réunion a eu lieu dimanche soir entre le conseil d’administration et l’entraîneur qui s’est achevée sur un accord d’une séparation à l’amiable et la fin de collaboration entre les deux parties. La lourde défaite concédée au MCEE, samedi (4-1) a été celle de trop. L’équipe a enregistré trois défaites, une victoire et un nul à domicile, loin des aspirations des dirigeants qui ne veulent pas revivre le même scénario de la saison précédente. Le départ de Zvunka étant consommé, la direction est à la recherche du profil de l’entraîneur qui répondrait aux ambitions du club et de ses moyens. Plusieurs noms ont été évoqué, même si la direction reste muette sur ce sujet. On a cité le nom de Abdelhak Benchikha qui a drivé l’équipe par le passé, et celui de Hocine Yahi qui fait partie de l’actuel staff technique. Ce dernier, qui a réussi à maintenir l’équipe en Ligue 1 la saison passée, connaît bien la maison pour assurer la continuité. Un autre nom vient s’ajouter à la liste des entraîneurs pressentis. Il s’agit de Foued Bouali qui a drivé l’équipe il y a deux saisons et a laissé une bonne impression. Il a terminé sixième après avoir assuré le maintien. Bouali jouit d’une grande estime chez la famille belouizdadie et son retour est apprécié. Sur un autre volet, la reprise des entraînements hier a été perturbée par un groupe de supporters en colère contre le parcours de l’équipe et surtout la lourde défaite concédée à El Eulma. Ces derniers exigent une victoire jeudi prochain face à l’ASO et ne veulent pas revivre le même scénario de la saison passée où l’équipe a frôlé la relégation et n’a assuré son maintien que dans les ultimes journées. S. M. PHOTO : D. R. LISTE DES JOUEURS Raïs M’Bolhi, Azzedine Doukha, Mohamed Amine Zemmamouche, Aïssa Mandi, Essaïd Belkalem, Madjid Bougherra, Carl Medjani, Rafik Halliche, Faouzi Ghoulam, Djamel Mesbah, Mohamed Khoutir Ziti, Sofiane Feghouli, Medhi Lacen, Safir Taïder, Ryad Mahrez, Abdelmoumene Djabou, Adlene Guedioura, Nabil Bentaleb, Liassine Cadamuro, Yacine Brahimi, Ryad Boudebouz, Islam Slimani, Al Arabi Hilal Soudani, Ishak Belfodil. Bouali pressenti pour succéder à Zvunka Mésentente entre Garzitto et le président Gourcuff convoque ses joueurs Le sélectionneur national, Christian Gourcuff a arrêté la liste des 24 joueurs, retenus pour la double confrontation des Verts contre le Malawi comptant pour les éliminatoires de la CAN-2015 au Maroc. Le sélectionneur national a rappelé certains éléments qui étaient blessés ou préoccupés par leur transfert, à l’image de Ghoulam, Zemmamouche et Cadamuro. Il a également rappelé le portier de la JS Kabylie Azzedine Doukha à la place de Faouzi Chaouchi. L’équipe nationale entrera en stage du 6 au 16 octobre prochain en prévision de la double confrontation face au Malawi. Le match aller aura lieu le 11 octobre à Blantyre, tandis que le match retour est fixé pour le 15 octobre à Blida. L’Algérie occupe, rappelons-le, la tête du classement de son groupe avec six points après deux victoires contre l’Ethiopie (1-2) et le Mali (1-0). S. M. CR BELOUIZDAD L’Entente attend un geste de Sonatrach A uréolé par une qualification historique à la finale de la Ligue des champions d’Afrique, l’Aigle noir est rentré hier au bercail. Les Noir et Blanc offrent à leur fidèle public et à tous les Algériens un très beau cadeau de l’Aïd. En attendant le beau trophée dont le match retour coïncidera avec les célébrations du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 et aura lieu à Constantine ou Blida. Avant de revenir sur les faits saillants de la dernière confrontation émaillée par de graves incidents perpétrés par les fans de l’équipe congolaise, il est opportun de remettre sur le tapis cette histoire du logo de «Sonatrach» floqué sur le maillot mythique de l’Entente de Sétif sans la moindre contrepartie financière. Il faut savoir que les Sétifiens ont disputé la phase des poules et la demi-finale de la LDC avec le logo de la compagnie pétrolière nationale. Celle-ci est restée, pour des raisons inexpliquées, insensible au geste et au dossier présenté par la direction de l’ESS. Pourtant, l’Entente qui vient d’honorer les couleurs nationales n’a pas exigé une grande somme. Les différents rappels des Sétifiens faisant face à une grave crise financière sont restés lettre morte. En dépit de la «saignée» de l’intersaison, des embûches et de l’indifférence de Sonatrach qui appartient, faut-il le rappeler, à tous les Algériens, l’Entente de Sétif est le premier club algérien à atteindre la finale de la LDC. Saluée par tout le mouvement sportif national, cette performance interpelle les responsables de Sonatrach invités à revoir leur position. Ces derniers doivent savoir qu’en finale, les Sétifiens vont fièrement arborer une fois de plus, le logo de la compagnie nationale. Pour revenir au dernier TPM-ESS, la qualification ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Car dimanche, les Noir et Blanc se sont illustrés par d’innombrables déchets techniques, un jeu approximatif, une défense fébrile, évoluant collée à un grand Khedairia qui a montré l’étendue de son talent. Madoui, qui a sans nul doute remarqué le jeu facile de certains joueurs et l’incapacité de son équipe à garder le ballon, doit apporter des correctifs sachant que la finale aller prévue à Kinshasa entre les 23 et 26 octobre, c’est demain. Kamel Beniaiche Neggazi nouvel entraîneur L e président du RC Arba, Djamel Amani, a fait appel finalement à l’ancien joueur du CR Belouizdad, Noureddine Neggazi, pour remplacer Mohamed Mekhazni qui avait démissionné de son poste d’entraîneur à l’issue du match de la 4e journée du championnat de Ligue 1, face à l’USMA, qui s’est soldé pourtant par une victoire. Néanmoins, officiellement, c’est l’adjoint Mohamed Kherbache, qui avait dirigé le dernier match du RCA, qui s’est joué à Bel Abbès (défaite par le score de 1 but à 0), qui restera le coach, puisque Neggazi ne dispose pas encore d’une licence d’entraîneur. Celui-ci aura le statut de manager du club. En d’autres termes, même si ce sera Neggazi l’entraîneur, le jour du match c’est Kherbache qui se présentera sur le banc. Il est sans rappeler que, dans un premier temps, il était question du retour de Si Tahar Chérif El Ouazzani. Mais les négociations entre les deux parties n’ont pas abouti. Selon une source proche du club, ce dernier aurait réclamé ses arriérés de salaires avant une quelconque signature de contrat. De plus, la direction du club du RCA aurait eu des échos sur d’éventuelles négociations que mène Chérif El Ouazzani avec le CRB. A noter que Neggazi était présent, hier, à la séance d’entraînement. Ce jeudi, à l’occasion de la 6e journée du championnat, le club de Larbaa va recevoir le MC El Eulma. Le RCA M. Azeb occupe la 9e place avec 6 points. NAISSANCE Noscollègues Nouri Merzak et Bourenane Ferial voient désormais leur famille s’agrandir car une petite puce, MARAM RIHAB, est venue agrandir et illuminer le foyer qui rayonne de bonheur. Aussi, l'ensemble du personnel d'El Watan félicite Feriel et Merzak, souhaite au bébé de belles et bonnes choses dans la vie, un prompt rétablissement à la maman Peut-être qu'il faudrait un petit frère à Maram Rihab incha'Allah. LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 30 septembre 2014 COMMENTAIRE Le vieux régime face à une jeunesse 2.0 Par Hassan Moali L Des trafiquants tunisiens de carburant interdits d’entrée D epuis le week-end dernier, les voitures immatriculées en Tunisie se font plus rares sur les routes de la wilaya d’El Tarf et la pression dans les stations-service s’est sensiblement desser rée. Renseignement pris, il y aurait une liste de véhicules tunisiens interdits d’entrée en Algérie, confectionnée sur la base de la fréquence de leurs allées et venues entre les deux pays. Il s’agit bien entendu des trafiquants de carburant qui s’approvisionnent dans les stations-service des régions frontalières pour le revendre en Tunisie cinq fois plus cher, ce qui reste encore très en dessous des prix publics dans ce pays. Une liste qui compte, selon des sources autorisées, plus de 350 véhicules. Des grosses cylindrées avec des réservoirs de grande capacité qui font la navette plusieurs fois dans la semaine. Avant la mise en application, en juillet 2013, de l’arrêté sur la lutte contre la contrebande de carburant, les trafiquants pouvaient faire jusqu’à trois rotations en 24 heures. Parmi les mesures édictées par cet arrêté très contesté, du reste, par les gérants de stationsservice et qui semblent les viser tout particulièrement, celle de supprimer le passage quotidien à tout véhicule tunisien. Une mesure rapidement contournée par les traf iquants, qui ont simplement doublé le nombre des véhicules, le faisant passer de 200 à près de 400. Mais, selon des informations obtenues auprès de la wilaya, la liste des véhicules interdits d’entrée a été mise en application dès la parution de l’arrêté du wali. Elle est actualisée de temps à autre, car les trafiquants tunisiens, qui n’en démordent pas, ont trouvé la parade : ils se débarrassent du véhicule interdit d’entrée et en achètent un autre, avec lequel ils reprennent leurs activités jusqu’à l’interdiction suivante. Elémentaire… Ce sont donc les effets d’une actualisation de la liste que l’on constate sur les routes et dans les stations-service depuis vendredi. Une relâche, en quelque sorte. De l’autre côté de la frontière, si les trafiquants arrangent beaucoup de monde, ils e m b a r r a s s e n t considérablement les autorités tunisiennes, confrontées à un sérieux problème de sécurité – le carburant est stocké et vendu en l’absence des précautions d’usage – et à la colère grandissante des gérants de stations-service, des kiosques comme on dit en Tunisie, qui baissent rideau en raison de cette concurrence déloyale. Slim Sadki POINT ZÉRO Le pain de la maison I l y eut la réforme de l'agriculture, qui a permis à l'Algérie d'atteindre l'autosuffisance alimentaire. Celle de la justice, qui a eu pour résultat l'indépendance des juges ; celle de l'économie, qui a permis de sortir de la dépendance aux hydrocarbures et celle de la santé, qui a eu comme conséquence de permettre à tous les Algériens de se soigner dignement. Oui ? Non, on recommence. A une époque, l'Algérie exportait du blé. Puis, devant tant de bouches à nourrir, elle s'est mise à importer du blé en quantités astronomiques, pour atteindre l'équivalent de près d'un milliard de dollars par an aujourd'hui. Mais les moulins fonctionnaient, travaillant à moudre le blé pour en faire de la farine que les boulangers utilisaient pour faire du pain que les Algériens achetaient par quantités astronomiques aussi, jusqu'à en jeter dans les poubelles. Puis, fatiguée, l'Algérie s'est mise à importer directement de la farine pour les mêmes boulangers, mettant ainsi Par Chawki Amari les minotiers au chômage. Epuisée, selon l'Association de protection des consommateurs, l'Algérie s'est mise récemment à importer directement du pain : 11 conteneurs de pain congelé auraient ainsi atterri à Alger. Le ministère du Commerce a démenti, mais l'Association maintient, précisant même le parcours : des Emirats arabes unis au port sec de Rouiba. La séquence est terrible, de l'exportation à l'importation, puis du blé à la farine jusqu'au pain. A terme, plus besoin de blé, de moulins, de farine ou de boulangers. Du pain, importé directement pour un immense estomac, ouvert comme une autoroute à 6 voies. Oui, mais si plus personne ne travaille, qui va pouvoir se payer du pain d'importation ? On recommence. En 2020, il y eut en Algérie deux grandes réformes – de l'économie et de l'agroalimentaire – qui ont permis de transformer 40 millions d'habitants en viande hachée. Ce fut la première et la dernière exportation du pays. ERRATUM Dans le commentaire de l’édition d’hier «En finir avec ‘‘La réconciliation’’ », en page 28, il fallait lire en début de paragraphe : «Une dizaine de milliers de terroristes se sont repentis», et non : «Une dizaine de terroristes». Nos excuses aux lecteurs et à l’auteur. météo Aujourd’hui Demain 22° 31° ALGER 22° 32° 21° 31° ORAN 18° 32° 16° 32° CONSTANTINE 19° 33° OUARGLA 16° 30° 19° 33° PUBLICITÉ FRONTIÈRE ALGÉRO-TUNISIENNE a jeunesse revient, cette semaine, à l’honneur dans le discours du pouvoir. On aurait pu applaudir la tenue de cette grand-messe, n’étaient le contenu et le format affligeants de cette «Conférence nationale des cadres de jeunesse» qui a élu domicile à Club des Pins, asile de la gérontocratie nationale et haut lieu du pouvoir. Voici justement la mission que lui assigne le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, en maître de cérémonie : «La jeunesse algérienne est consciente de la réalité actuelle, notamment en ce qui concerne la protection de l'Algérie contre les dangers du Printemps arabe qui a été à l'origine de la chute de certains régimes.» Et voilà ! Tout est dit dans cet exposé des motifs ayant présidé à l’organisation de cet événement. Le ministre – qui, soit dit en passant, est un senior – conçoit les jeunes Algériens au mieux comme une foule d’acclamateurs zélés, au pire comme des «airbags» destinés à protéger le régime contre les secousses populaires. On est alors plus dans une perspective d’endoctrinement et de caporalisation de cette catégorie sociale que celle de vouloir mettre les mots sur ses maux. Hélas, le discours de ces vieux qui nous gouvernent n’est pas encore sorti des schémas populistes et paternalistes qui réduisent la jeunesse à une meute qui ne grandit pas et, pis encore, condamnée à servir indéfiniment d’appendice aux pouvoirs successifs. Sinon, à quoi servent toutes ces conférences nationales, ces assises de la jeunesse, ces états généraux budgétivores organisés régulièrement sans que la situation n’évolue pour cette frange majoritaire de la société ? Pourquoi prévoir encore d’organiser une «consultation nationale crédible» pour connaître les besoins de la jeunesse ? C’est là une preuve éclatante de l’incurie du pouvoir. Une pièce à conviction de son propre échec à produire autre chose pour les jeunes qu’un discours suranné et surtout trompeur, qui vise non pas à promouvoir la valeur de la citoyenneté, mais celle de la soumission et de l’assistanat. Ce n’est certainement pas en convoquant des associations de jeunes satellisées et clientélisées que le régime réussira à booster le patriotisme de la jeunesse algérienne. Il n’y a pas besoin d’organiser ce genre de foires pour se convaincre que les jeunes Algériens aiment leur pays. Il n’est pas sûr, en revanche, qu’ils aiment tout autant ceux qui les bercent et les bernent de promesses sans lendemain à coup de discours démagogiques. Un régime dont la seule préoccupation est de mettre la jeunesse en position de bouclier pour sauver l’unité et l’identité nationales soi-disant menacées. C’est que, fondamentalement et aux yeux du régime, la jeunesse algérienne est censée satisfaire un besoin politique, voire politicien, et non pas remplir sa fonction sociale d’acteur de son destin. Bouteflika, Khomri et tous ces gérontocrates au pouvoir refusent d’admettre une réalité biologique et culturelle indépassable : leur temps est révolu (Tab J’nanhoum). Il est pour le moins difficile pour cette force vive de la nation de sauver l’Algérie et le régime en même temps. C’est toute la fracture générationnelle qui sépare le pouvoir de la jeunesse au sens culturel du terme.
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